La suppression des trains de banlieue entre Khemis-Miliana et Alger, d'une part, et Chlef-Alger, d'autre part, fait couler beaucoup de salive parmi les citoyens des deux wilayas, surtout les travailleurs et les étudiants. Le 1052, qui démarrait de Khemis-Miliana vers 5h, permettait à des centaines de travailleurs et d'étudiants des universités de Blida et d'Alger d'arriver à temps sur le lieu de leur travail ou de leurs études. La desserte, supprimée l'année dernière, n'a toujours pas repris. Le 1082, qui reliait Chlef à Alger — avec les haltes à Oued Fodda, El Attaf, Rouina, Aïn Defla, Arib, Khemis-Miliana, Hoceïnia et Boumedfaâ — a été supprimé, lui, il y a quatre mois. Une pétition de plus de 400 usagers fait le tour des principaux responsables afin d'exiger le rétablissement de ces deux trains. Ces mêmes usagers ne comprennent pas pourquoi les trains de banlieues, plus de six, ne s'arrêtent qu'à Blida ou El Affroun. Selon un travailleur de Boufarik, “cela fait sept ans que je prends ce train. J'arrivais toujours à l'heure, maintenant, j'ai toujours plus d'une heure de retard”. Des étudiantes en médecine à l'université de Blida nous ont fait part du danger qu'elles encourent au niveau des gares routières et des éternels accidents de la route alors qu'auparavant, leur horaire convenait avec celui des trains. Moha B.