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Les défaillances de la SNTF et le ras-le-bol des usagers
Le transport ferroviaire loin des attentes des citoyens
Publié dans La Tribune le 03 - 11 - 2009


Photo : Riad
Par Abderrahmane Semmar
La SNTF, un sigle qui signifie aujourd'hui pour nos concitoyens la galère, la misère et la colère. Non, ce n'est guère une métaphore qui dénote une quelconque méchanceté gratuite ou malintentionnée à l'égard de la Société nationale des transports ferroviaires. Il s'agit tout simplement de l'image qui résume depuis longtemps le quotidien précaire d'un usager du train algérien. Les retards énormes, les suppressions de train inattendues, l'insécurité qui règne dans les trains comme dans de nombreuses gares, l'hygiène quasi inexistante, les comportements indignes de certains préposés aux guichets de la SNTF, etc., «pourrissent», ce n'est nullement un euphémisme, de plus en plus la vie des usagers. En effet, chaque jour égrené dans les gares de la banlieue d'Alger apporte son lot de souffrances au pauvre usager. Mais, hier, le seuil du tolérable a été franchi. Et pour cause, le train matinal qui relie à partir de 6 h Khemis Miliana à Alger, soit un parcours de 120 km, a été «amputé» de deux de ses wagons ! Aussi incroyable que cela puisse paraître, ce train, qui est le plus emprunté par les usagers résidant dans la banlieue ouest d'Alger, El Affroun, Blida, Boufarik jusqu'à El Harrach, lesquels se rendent massivement à ce moment-là de la journée sur leurs lieux de travail, n'était composé hier que de trois wagons alors qu'un train «normalement constitué» doit comprendre 5 ou 6 wagons. Pourquoi lui a-t-on ôté deux wagons ? Aucun responsable de la SNTF n'a daigné nous fournir hier des explications. En conséquence, sur 120 km de distance, les usagers étaient serrés les uns contre les autres, ils se blottissaient carrément, alors que d'autres n'ont eu aucun autre choix que de s'accrocher, de l'extérieur, aux portes des wagons, lesquelles ne pouvaient aucunement se refermer au vu du nombre considérable des usagers qui montaient à chaque gare. «On dirait qu'on est en Inde ! Des personnes suspendues aux wagons, on ne voyait ça que dans les films ‘‘indous''. Et maintenant, la SNTF a introduit la tendance chez nous», ironisaient hier matin de nombreux usagers rencontrés dans les gares de la banlieue ouest d'Alger. Mais, pour d'autres, la colère et l'indignation n'ont laissé place à aucun moment au sens de l'humour. «C'est honteux. On n'a même pas de trains qui disposent de suffisamment de wagons ! La SNTF a dépassé les limites. Déjà, on nous traite avec mépris en ne prenant même pas la peine de nous annoncer les retards, et maintenant on nous parque comme des sardines dans des trains avec trois wagons. Il y en a marre de cette galère», clamaient d'autres. Dans le train de Khemis Miliana-Alger, les sueurs froides ont failli étouffer le cœur des usagers. D'interminables bousculades et accrochages ont rythmé ce voyage chaotique emprunté par des centaines d'usagers murés dans uniquement trois wagons. «On respirait à peine. On était tellement serré les uns contre les autres que n'importe qui aurait pu être asphyxié», raconte Sihem, une étudiante qui prend chaque jour ce train de Blida pour rejoindre son université à Kharrouba. Un va-et-vient quotidien qui lui inspire aujourd'hui les pires cauchemars. Des cauchemars alimentés par les galères que lui procure la fabuleuse SNTF…


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