Incroyable mais néanmoins vrai que cette mésaventure arrivée mardi dernier à un compatriote qui nous a appelé hier de Paris pour la dénoncer. “Je suis rentré au pays pour voir ma mère souffrante en compagnie de ma femme et de mes trois enfants”, raconte-t-il. Rien d'anormal jusque-là. Mardi soir, jour du retour, il se rend à l'aéroport et se présente au guichet d'Air France pour l'enregistrement. Encore rien d'anormal. Au moment de l'embarquement et à sa grande stupéfaction, le chef d'escale refuse l'accès au bébé âgé de 11 mois. Le motif : “Qui me dit que c'est votre enfant”, lui assène le chef d'escale qui n'a rien voulu savoir, alors que l'enfant figure sur le passeport des parents et sur le billet. Devant l'obstination de ce chef d'escale, qui se prévaut de la loi, l'infortuné compatriote était obligé d'embarquer sa femme et deux enfants, alors que lui et le petit sont restés à Alger. Mercredi, la maman lui fait parvenir un extrait de naissance de l'enfant en litige, il retourne à l'aéroport, muni du document. À sa grande surprise encore, il embarque sans que personne ne lui demande quoi que ce soit sur l'identité de l'enfant. “Je suis tombé sur un autre chef d'escale qui m'a laissé passer comme une lettre à la poste”, s'étonne ce compatriote qui ne cache pas sa déception face à ce type de zèle.