Les offres présentées par le franco-canadien Dessau-Soprin et l'espagnol Tec-quatro ont été rejetées par la commission financière d'ouverture des plis de la wilaya de Constantine qui a siégé avant-hier en fin de journée. Les bureaux d'études Dar El Hadassa (Liban), Hamza Associated (Egypte), Jean Miller et Arcadis (France) sont les quatre bureaux d'études qui sont restés en lice pour décrocher le marché de l'étude technique du méga-projet, le Trans-Rhumel. Ils seront départagés lors d'une prochaine séance, cette fois, de la commission technique de la wilaya. Selon le directeur des travaux publics de la wilaya de Constantine, les conclusions des délibérations de la commission technique seront connues au courant de la semaine prochaine. Le Trans-Rhumel est un nouveau pont de 1 150 mètres. Il va relier les hauteurs de Constantine, au niveau d'El Mansourah, au centre-ville, soit au niveau de la place de l'ONU (El Fedj) avec des dessertes de liaison donnant sur des quartiers sensibles de la ville. Selon les responsables locaux du secteur des travaux publics, cet important ouvrage d'art va imposer d'importants aménagements aux deux rives du Rhumel. L'étude, d'un montant plafond de 3,5 milliards de centimes, devra englober des volets aussi sensibles que l'indemnisation des personnes dont les biens seront expropriés pour les besoins du projet. Selon le directeur des travaux publics de la wilaya de Constantine, qui a présidé la séance de l'ouverture des plis, l'étude de ce projet d'envergure s'achèvera dans un délai de 10 à 12 mois. Signalons que le coût global de réalisation de ce pont est estimé, par des spécialistes, à 15 milliards de DA. Une fois achevé, il sera le plus important ouvrage d'art dans la ville aux sept ponts, datant de l'ère coloniale. Avec le futur tramway et les deux téléphériques, il donnera une nouvelle configuration au paysage de la cité de Massinissa appelée à reprendre sa place de capitale de l'est algérien. Madani R.