Apparemment, le gardien de but du Mouloudia d'Oran, Hichem Mezaïr, en veut toujours à l'entraîneur Mohamed Lekkak de l'avoir mis sur le banc à l'occasion de la rencontre de jeudi dernier face à la JSMB. En témoigne son absence fort remarquée des séances d'entraînement bi-quotidiennes. Son agent, M. Nedjari Ahmed, ne le cache d'ailleurs aucunement. “Donnez-moi une seule raison qui justifierait sa non-titularisation”, avancera le dernier nommé. et d'ajouter : “si avec la direction du club Mezaïr n'a aucun problème et tout marche à merveille, par contre avec l'entraîneur, ça ne va pas du tout !” Le chargé d'affaires de Hichem Mezaïr n'a, de plus, pas démenti l'information selon laquelle son poulain “conditionnerait son retour aux entraînements par le départ de Mohammed Lekkak”. “Il ne peut pas travailler avec cet entraîneur”, confirmera même ledit manager et de nous confier, toujours à propos de Mezaïr, que ce dernier “a joué blessé”. “Pour l'intérêt de l'équipe, il a joué blessé. Il souffre du poignet gauche et je dois en ce sens l'emmener tout à l'heure (NDLR : propos recueillis à 13h) chez un spécialiste. Nous avons rendez-vous à 14h. C'est également pour cela qu'il s'est absenté”, nous fera-t-il remarquer. Afin de justifier ses absences, Mezaïr compte ainsi “présenter à sa direction un certificat médical qui confirmerait cette blessure au poignet”, question de ne pas s'exposer à une quelconque sanction, surtout financière. Son agent et lui devraient, en outre, profiter de cette “rencontre” avec les responsables mouloudéens pour “tenter de trouver une solution efficace à ce problème”, notera le premier. Questionné par nos soins pour connaître sa “position” et savoir ce qu'il en pensait, l'entraîneur Mohamed Lekkal s'est pour sa part déclaré “de bonne foi”. “Comme je vous l'ai déjà dit, moi je ne connais pas mes joueurs. Ainsi, après avoir fait jouer Mezaïr, j'ai voulu voir Acimi à l'œuvre. Voilà tout. Maintenant que Mezaïr ne vienne pas aux entraînements, je pense que cela est lié au fait qu'il ne dispose pas encore d'un logement à Oran et moi je lui donne raison car il ne peut effectuer le trajet quotidiennement”, déclarera. en substance Lekkak. et d'ajouter à propos des conditions formulées par son gardien de but : “Jusqu'à maintenant, il ne m'a rien dit allant dans ce sens. Donc, comme moi, je lui parle en face et je lui ai expliqué pourquoi il n'a pas été aligné, si lui a quelque chose à me dire, qu'il vienne me le dire en face. Entre hommes, tout simplement !” A. KARIM