Le nombre d'étudiants qui occupaient indûment des chambres dans les cités résidentielles a pris une ampleur insupportable. C'est ainsi que la direction de l'Onou a entamé la chasse aux indus occupants qui a concerné des étudiants exerçant une activité commerciale ou occupant un emploi quelque part en ville, d'autres prétextant la poursuite des études pour fuir leur famille. Quelque 500 lits, entre garçons et filles, ont été récupérés à l'issue d'une opération menée au début de l'année universitaire pour l'assainissement de la situation en matière d'hébergement au niveau des cités résidentielles de l'université de Mostaganem, a-t-on appris auprès de la direction locale de l'Office des œuvres universitaires. Les uns exerçant une activité commerciale ou occupant un emploi quelque part en ville, les autres prétextant la poursuite d'études pour fuir leur famille, le nombre d'étudiants des deux sexes, qui occupaient indûment des chambres dans les cités résidentielles, a pris une ampleur insupportable. La contrainte et l'obligation de loger les étudiants régulièrement inscrits ont édicté l'initiative. Depuis, la traque et la chasse aux indus occupants sont décrétées. L'opération, conjuguée à la sommation faite aux organisations estudiantines, à ne plus s'immiscer, comme intermédiaires, dans le travail administratif de prise en charge de l'hébergement des nouveaux étudiants, a grandement atténué la tension habituellement vécue en début d'année universitaire. L'université de Mostaganem, y compris l'annexe de Relizane, compte 20 677 étudiants boursiers au titre de l'année universitaire courante. “Tous les étudiants répondant à la condition d'habiter au-delà d'une distance minimale de Mostaganem — 50 km pour les garçons et 30 km pour les filles — ont été pris en charge et logés”, affirme le directeur des œuvres universitaires. Parmi cet effectif, 13 450 étudiants empruntent les moyens de transport universitaire. Conformément aux instructions de la direction générale de l'Office des œuvres universitaires, chaque directeur de résidence est responsable et garant du transport quotidien des étudiants, des cités résidentielles aux sites des études. À ce titre, le transport se révèle un véritable casse-tête. De par la configuration de l'université de Mostaganem, ce poste de charges pèse lourdement dans le budget de fonctionnement des résidences universitaires. C'est la conséquence de la dissémination des différents départements et facultés à travers la ville. Pour les quatre cités résidentielles, une flotte de quelque 80 bus est nécessaire pour assurer des dessertes dans cinq directions différentes. Un réseau particulièrement difficile à gérer, d'autant plus qu'on a affaire non pas à une seule société de transport, mais à plusieurs. M. O. T