Le secrétaire national de l'UGTA chargé des affaires économiques a réitéré hier, lors du forum d'El Moudjahid, le soutien de la Centrale syndicale à la revendication de la Fédération nationale des travailleurs retraités (FNTR) relative à l'augmentation des pensions inférieures à 10 000 DA, des retraites proportionnelles et sans condition d'âge, conformément à la décision du président de la République prise en juin dernier. “L'UGTA soutient cette revendication, mais la réponse se trouve au niveau du ministère du Travail”, a déclaré M. Badreddine. Par cette annonce, ce dernier a remis en cause l'engagement pris, il y a quelques semaines devant la presse nationale par le patron de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, de régler positivement et définitivement le problème de ces catégories de retraités, dont le nombre avoisine les 300 000. Interpellé par les journalistes présents, M. Zaïdi, directeur au ministère du Travail, s'est montré catégorique : “Personne n'a obligé ces personnes à sortir en retraite. Elles connaissaient le niveau de leur pension, qui n'est pas aligné aux retraites équivalentes à 75% du salaire et ont donc pris leur responsabilité.” Pour ce responsable, la non-prise en compte des pensionnés de retraite proportionnelle et sans condition d'âge est également justifiée par le fait que “la loi sur la retraite n'interdit pas à un retraité de prendre une activité”. Il s'agit là d'un nouveau discours différent de celui privilégié jusque-là pour encourager les départs à la retraite afin de “libérer les postes de travail” pour les autres, notamment les jeunes. Comment vont réagir les premiers concernés et leurs représentants de la FNTR, qui ont exprimé leur confiance à la direction nationale de l'UGTA pour la résolution de ce problème ? H. A.