Il y a quelques années, ce fruit n'avait aucune valeur marchande. Aujourd'hui, il a sa place comme fruit exotique sur les marchés. Avec un prix de cession au détail de 350 DA le kilo, hors saison, et 4 euros sur le marché européen, la filière de la figue de Barbarie, une fois les moyens de conditionnement réunis, peut être à l'origine du décollage économique des zones steppiques de l'est du pays. C'est pour cette raison que le commissaire régional du développement des steppes de la zone est du pays, dont le siège administratif se trouve dans la wilaya de Tébessa, a invité officiellement les hommes d'affaires locaux et étrangers à investir dans la culture et la conservation de la figue de Barbarie (appelée localement hendi ou nopal). Selon des spécialistes, l'intérêt pour ce fruit dans l'économie de consommation ne cessera de prendre de l'ampleur. Le premier responsable du secteur a mis en exergue, pour convaincre les investisseurs potentiels, les importantes parts de marché à récupérer en se lançant dans ce créneau, sans compter l'impact économique positif sur le secteur agroalimentaire de notre pays. À cet effet, le Haut-Commissariat au développement des steppes, par le biais de son responsable local, a organisé des journées d'information sur l'investissement dans ce créneau juteux. Tébessa accapare près de 25 000 ha réservés à la culture de la figue de Barbarie, ce qui fait d'elle le premier producteur à l'échelle nationale. Vient ensuite la wilaya de Souk Ahras qui dispose de 13 000 ha. Hafid Maâalem