GLISSEMENT DE TERRAIN À AIN EL HAMMAM LE WALI INTERPELLE PAR LA POPULATION Une partie de la ville de Aïn El Hammam est menacée par un glissement de terrain. Plusieurs bâtisses sont en danger. La situation risque de s'empirer durant cet hiver si rien n'est fait pour stopper l'affaissement. Les habitants sont inquiets pour leur vie et leurs biens. Ils l'ont fait savoir de vive voix au wali de Tizi Ouzou lors de sa visite d'inspection dans la daïra. Après avoir longuement écouté les préoccupations de la population, Hocine Mazouz a ordonné aux services concernés d'élaborer une étude technique globale pour déterminer l'origine de ce phénomène. L'on soupçonne l'éclatement de conduites des eaux usées comme facteur déclenchant. Des travaux de réfection sont en cours. Le premier magistrat de la wilaya préconise la démolition des bâtisses qui présentent un danger et le confortement de celles qui ne sont pas totalement affectées. Poursuivant sa visite dans la région M. Mazouz a inspecté le projet des 104 locaux destinés aux chômeurs. Le montant du marché des travaux est de 54 935 956,53 DA. Il s'est également enquis entre autres de l'avancement du chantier de 30 logements publics sociaux locatifs réalisés par l'Office de promotion et de gestion immobilière (Opdi) dans la commune d'Abi Youcef. A. T. BEJAIA COLLOQUE NATIONAL SUR L'ENERGIE SOLAIRE CNESOL 2006 Sous l'égide du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, la faculté des sciences et des sciences de l'ingénieur de l'université de Béjaïa organise depuis hier un colloque national de deux jours sur l'énergie solaire. Ce colloque qui voit la participation de plusieurs chercheurs et scientifiques des universités du pays vise avant tout à faire le point sur l'utilisation de cette énergie et les différentes technologies auxquelles elle fait appel aussi bien en Algérie que dans le monde. “Le but de cette rencontre”, tel que précise dans son allocution d'ouverture, M. Mohand Arkoub, le président du comité d'organisation, “est également de permettre à tous ceux qui travaillent dans le domaine d'exposer leurs travaux, de les évaluer à travers des débats, d'établir des échanges et d'exposer des équipements solaires”. Presque totalement négligée depuis l'indépendance du pays, cette énergie renouvelable, modulable et non polluante peut, pourtant, constituer une alternative fiable et très accessible aux énergies conventionnelles pour un pays comme le nôtre qui bénéficie d'un peu plus de 300 jours d'ensoleillement par an et qui possède, de surcroît, les moyens humains et financiers pour assurer convenablement son développement. De l'avis des nombreux spécialistes en énergie photovoltaïque qui participent à ce colloque, pour peu que l'on accorde à ce secteur toute l'attention qu'il mérite, l'Algérie, avec le potentiel qui est le sien, pourrait devenir un pays exportateur d'énergie électrique solaire. Le développement en amont et en aval de cette ressource est également en mesure de créer toute une industrie génératrice d'emplois. Pour l'instant, on n'en est pas là et les panneaux solaires, unités de bases de cette énergie, sont importés. En marge de ce colloque, des expositions d'équipement solaires et des démonstrations ont permis au public, en majorité estudiantin, de se familiariser avec cette énergie. Les recommandations et les initiatives à prendre sont attendues pour l'après-midi de ce jeudi à la clôture du colloque. Djamel AlilaT