Cette catégorie représente 15% de la population totale de la wilaya dont la plupart souffre de handicaps moteurs et mentaux. Organisée au siège de la bibliothèque municipale, la célébration de la Journée mondiale des handicapés a aussi donné lieu à la tenue d'une journée porte ouverte sur le secteur de l'Action sociale. Outre la présentation des domaines d'intervention de la DAS et des formes d'aide et d'assistance consenties en direction des handicapés, les journées ont aussi permis de mesurer la gravité d'une situation où cette catégorie représente plus de 15% de la population totale de la wilaya. L'on apprend, à travers les statistiques présentées à cette occasion, que sur 13 537 handicapés quelque 2 818 seulement disposent de la carte de pension au titre d'une incapacité physique handicapante. Aussi, est-il relevé l'importante proportion des handicapés moteurs et mentaux qui représentent 75% du nombre des handicapés bénéficiaires de cartes. Aux multiples handicaps d'origine congénitale ou entraînée par une maladie, se sont ajoutées d'autres causes nées de la conjoncture particulière traversée par le pays au cours de la dernière décennie. À titre illustratif, le nombre des handicapés mentaux ne cesse d'augmenter, atteignant actuellement quelque 3 496 cas, dont plusieurs sont le fait de traumatismes liés au contexte dramatique de ces dernières années. Des cas d'hémiplégie sont enregistrés des suites de deux grandes pathologies, à savoir l'hypertension artérielle (HTA) et le diabète qui, de nos jours, sont à prévalence élevée. En outre, il est fait état d'un nombre de plus en plus important d'affections neurologiques, dont la sclérose en plaques qui concerne plusieurs personnes. Concernant les structures de prise en charge de certains types de handicaps, le secteur de la Solidarité nationale dispose d'une Maison de l'enfance assistée et d'un foyer pour personnes âgées à Benchicao, d'un centre médico-psychopédagogique à Tamezguida, d'un autre pour handicapés mentaux et d'un centre spécialisé de rééducation à Médéa. Aussi, il est devenu problématique d'offrir les soins appropriés aux malades mentaux adultes faute d'une infrastructure spécialisée à même de permettre leur prise en charge au niveau local. M. El-Bey