Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a lancé un important programme national sur l'évolution des hépatites B et C, lequel programme devait aboutir au recensement des populations touchées par cette pathologie chronique, d'une part, et au dépistage obligatoire, d'autre part. Ce même programme devait également toucher les wilayas de l'est du pays où cette maladie fait des ravages. Sauf qu'au jour d'aujourd'hui, la seule structure censée suivre l'évolution des hépatites à travers l'ensemble du territoire national, à savoir l'Institut Pasteur, ne dispose pas de quantités suffisantes de réactifs pour détecter ce mal. Mieux, aux dernières nouvelles, cette structure est en rupture de stock. Une rupture chronique quand on sait que depuis plusieurs mois, les malades sont renvoyés à cause de l'indisponibilité de ces réactifs.