Boujemab Zahi, docteur de l'équipe marocaine des FAR de Rabat, a été violenté par des policiers tunisiens lors de la finale retour de la Confédération africaine de football (CAF), remportée samedi par les Tunisiens de l'Etoile du Sahel, a rapporté dimanche la presse marocaine. “Le lieutenant-colonel Boujemab Zahi, docteur des FAR, a été agressé par des agents de sécurité tunisiens alors qu'il protestait contre des injures d'un autre policier en civil”, a rapporté l'agence marocaine de presse Map. Cet incident est survenu après le but du club marocain (90+5) refusé pour “hors jeu” par l'arbitre sud-africain Daniel Benett, a indiqué pour sa part la télévision nationale. Cette finale a connu sur la pelouse une fin mouvementée quand des bagarres impliquant les joueurs des deux camps et des policiers ont éclaté au sujet de la validité du but, considéré comme “valable” par les Marocains. Si ce but avait été avalisé alors que les deux adversaires étaient à égalité (0-0) à Sousse, les FAR, tenant du titre, aurait conservé le trophée après avoir concédé à Rabat le nul (1-1) en finale aller. Le Français Henri Stambouli, entraîneur du club militaire des FAR, a estimé pour sa part après le match que ses joueurs ont réussi à “secouer les filets du Sahel mais l'arbitre a refusé leur but. Je suis sincèrement déçu pour le public marocain de voir échapper le titre”. Le club tunisien de l'Etoile du Sahel qui a réussi à conserver le match nul devant son public (0-0) a finalement remporté sa 3e Coupe de la CAF, l'emportant grâce au but marqué à l'extérieur.