Un immigrant clandestin d'origine malienne, connu sous le nom de Si Mamadou, a été placé sous mandat de dépôt par le tribunal de Blida suite à une affaire d'arnaque de 20 millions de centimes. En effet, l'Africain, âgé de 33 ans qui a monté une minutieuse affaire d'arnaque, faisait croire à sa victime, un cadre d'une entreprise publique, qu'il est le représentant d'une grande entreprise ivoirienne qui projette d'investir en Algérie. Si Mamadou, dans un rôle d'homme d'affaires presque parfait, a fait savoir à notre cadre qu'il a besoin d'une somme de 20 millions de centimes pour pouvoir payer les charges d'un virement de 18 000 euros en provenance d'Angleterre, transférés par son patron via une banque de Staouéli. Pour que notre cadre morde bien à l'appât, l'arnaqueur porteur du virus sida, atteint de syphilis et autres maladies vénériennes, lui exhibe un document bancaire. Notre cadre bien amadoué a accepté d'emprunter à l'Africain les 20 millions et de le suivre à la banque de Staouéli pour récupèrer la fameuse valise contenant les 18 000 euros. Le lendemain, l'Africain pointe au domicile de notre cadre pour pouvoir vérifier la mallette. Là, c'est la grande surprise ; les euros ne sont que des liasses de papier de couleur verte ressemblant à des piles d'argent, une bouteille contenant un liquide doré et un document plein de logos de banques internationales et d'ONG. Si Mamadou l'informe que ces liasses de papier peuvent miraculeusement se transformer en véritables devises, mais que le produit nécessaire à cet effet y manquait. Il lui suggéra ainsi de lui prêter 70 millions de centimes en contrepartie d'une forte récompense. Sentant l'arnaque, la victime a déposé une plainte. Aussitôt, une souricière a été tendue à Si Mamadou qui sera arrêté au centre-ville de Blida. Ce dernier avouera qu'il active avec d'autres Africains hébergés à Aïn Benian. Les éléments de la Gendarmerie nationale ont pu mettre fin aux agissements de cet Africain pas comme les autres, et le présenter devant le juge qui le placera sous mandat de dépôt. K. FAWZI