Les dernières rumeurs, colportées, ici et là, à propos d'un éventuel départ du coach français Jean-Yves Chay de la barre technique de la JS Kabylie, se sont avérées tout simplement infondées dans la mesure où le principal concerné tout comme le président Mohamed-Chérif Hannachi, ont tout simplement démenti cette information. D'ailleurs, Jean-Yves Chay a été quelque peu surpris par une telle information même s'il commence à s'habituer à “radio-trottoir” et au “scoop gratuit” qui font bien des émules en Algérie”. “J'aime mieux en rire au lieu d'y prêter attention”, dira Chay. “Personnellement je sais qu'il y a une très grande confiance entre moi, le président Hannachi, le manager Hakim Medane et les joueurs qui ne rechignent guère au travail. Je peux vous affirmer que je me sens bien dans ma peau et à la JSK qui est un club sérieux. Je fais convenablement et sérieusement mon boulot et, le soir venu, je dors à mon aise ; tout le reste n'est que pure spéculation”. A propos d'une prétendue incompatibilité d'humeur avec certaines joueurs, Jean-Yves Chay affirmera qu'il n'en est rien de tout cela. “Il y a une excellente ambiance de travail et une grande sérénité au sein du groupe qui s'est mobilisé pour faire encore face à tous les challenges déjà ciblés, tant sur le plan national qu'international et cela dérange peut-être certaines gens quelque part”. A propos de son éventuel départ en France en fin de saison, Jean-Yves Chay dira, avec son humour habituel : “Effectivement, en juin prochain, je rentre en France... pour y passer des vacances !”. Ce qui en dit certainement long sur toute la sérénité dans laquelle il baigne depuis son arrivée à la barre technique des Canaris. De son côté, le président Hannachi que nous avons pu joindre hier matin, répond sans aucune hésitation : “M. Chay est un excellent entraîneur qui fait du très bon travail et qui a ma confiance totale. Laissons-le travailler en toute quiétude et, comme de tradition, la JSK fera son bilan en fin de saison,” dira Hannachi. “Les rumeurs relatives à son départ, tout comme d'autres informations erronées telles que le véto des “ârouchs” font partie d'une certaine campagne médiatique contre la JSK” ajoutera Hannachi. Quant au fameux dossier du huis-clos imposé à la JSK, Hannachi rappellera qu'il s'agit là d'une injustice sans précédent dans l'histoire du football algérien. “Cela fait quinze mois que le stade de Tizi Ouzou est suspendu. C'est du jamais vu, dira-t-il. D'ailleurs, je rappelle à tous les décideurs de la FAF que la JSK n'a plus besoin d'une mesure de clémence. Nous continuerons à jouer à Bordj Menaïel, à huis-clos, jusqu'à la fin de la saison pour dénoncer à notre manière, toute la “hogra” qui s'est abattue sur notre club”, conclut le président de la JSK. M. H.