Trois sociétés, deux chinoises et une algéro-émiratie, ont été présélectionnées. Il s'agit de CGOC Chine, Yufet Chine et Forqua Algérie. En plus de l'expérience exigée, ces sociétés doivent justifier d'un chiffre d'affaires équivalant à 50% du montant du projet. La ville de Tamanrasset sera prochainement alimentée en eau potable à partir de la ville d'In Salah. C'est l'aboutissement du projet visant à conduire le liquide vital à partir de la nappe d'In Salah vers une des plus grandes villes du sud du pays, distante de 750 kilomètres. Ce projet, dont les appels d'offres ont été lancés en août 2006 et dont les travaux devraient débuter vers la fin de l'année, est sur le point d'être réalisé. C'est ainsi qu'hier, au siège du ministère des Ressources en eau, a eu lieu l'ouverture des plis des offres des entreprises soumissionnaires. Trois sociétés, deux chinoises et une algéro-émiratie, ont été présélectionnées. Il s'agit de CGOC Chine, Yufet Chine et Forqua Algérie. En plus de l'expérience exigée, ces sociétés doivent justifier d'un chiffre d'affaires équivalant à 50% du montant du projet. Les entreprises dont les offres n'ont pas été retenues sont l'Enageo, relevant du public, et la Menageo, un opérateur privé et la chinoise Chiang Djiang. Pour les offres financières admises, le groupement CGC.OC a proposé un montant de 460 441 760 DA, dont un montant de 2 858 196,80 de dollars. Pour sa part, l'entreprise chinoise Yufei a proposé un montant de 579 910 422 de dollars. Mais ce n'est que la semaine prochaine que le détenteur de ce grand projet sera connu. L'adduction de l'eau potable d'In Salah vers Tamanrasset coûtera à l'Etat l'enveloppe de 12 milliards de dinars et comprend différentes réalisations. Il est attendu de l'entreprise en charge sélectionnée de réaliser 24 forages de 600 mètres de profondeur chacun, 6 stations de pompage et de déminéralisation, des réservoirs de stockage et la pose des conduites. Le délai imparti est de 36 mois. Il est attendu de ce projet, évoqué par le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, lors de son audition par le Président de la République en octobre dernier, le transfert de 50 000 mètres cubes d'eau potable jusqu'en 2015 et 100 000 mètres cubes en 2030. Cette eau alimentera aussi bien la capitale du Hoggar, que les agglomérations se trouvant entre In Salah. SAMIR BENMALEK