Les délégués de la CADC se sont rencontrés, hier, dans la localité de Tizi Rached afin de poursuivre les débats sur le document de réflexion de l'Interwilayas portant sur les perspectives du mouvement citoyen. Au moment où la commission de rédaction s'est retirée afin de synthétiser les différentes propositions d'amendement, d'autres points ont été abordés dont celui concernant les finances. Une représentante du collectif d'associations féministes qui a lancé dernièrement la campagne nationale “Code de la famille, 20 ans barakat”, a été invitée à prendre la parole afin de faire part du contenu de cette campagne. Yasmina Chouaki déclarera, en s'adressant aux délégués de la CADC, que c'est dans le cadre du chapitre 4 de la plate-forme explicitée et qui stipule l'égalité entre la femme et l'homme, que les associations féministes, partie prenante du mouvement citoyen, ont lancé cette campagne. “Il est temps de trouver le courage politique pour mettre en œuvre cette égalité. Il faut empêcher le code de la famille d'avoir 20 ans”, a souligné cette militante féministe. Par ailleurs, Mouloud Boumekla, délégué de Tizi Rached, lira à la plénière un message parvenu d'outre mer, paraphé par des dizaines d'associations de l'émigration, dans lequel des propositions concernant les perspectives du mouvement citoyen ont été émises. “Il est nécessaire et même vital d'ouvrir aujourd'hui un débat large, franc et lucide sur le devenir de notre région. Le cadre qui nous paraît le plus approprié est celui d'une conférence régionale qui serait organisée par les archs et ouverte aux hommes et femmes politiques, aux personnalités, aux intellectuels, aux universitaires, aux syndicalistes et à tous les acteurs de la société civile pour œuvrer dans le sens des intérêts de la Kabylie et par conséquent, de l'Algérie”, est le message que voulaient transmettre les associations citées plus haut. Pour revenir aux propositions des délégués de la CADC concernant les perspectives du mouvement citoyen, nombreux sont ceux qui ont estimé qu'il fallait reprendre la rue. “Les moyens existent : c'est l'immense potentiel humain acquis à la cause et l'adhésion grandissante au mot d'ordre de rupture avec un système pourvoyeur d'injustice sociale. L'encadrement existe”. K. S.