TLEMCEN À quand le gaz de ville au lotissement Affak ? Neuf longues années après leur livraison en septembre 1996, les logements de la cité Affak de Bouhenak, réalisés par l'Afit et qui bénéficient déjà de l'énergie électrique et de l'alimentation eu eau potable, ne sont toujours pas raccordés au gaz de ville, surtout en cette période de rigueurs hivernales. Malgré les garanties offertes contractuellement, puisque les bénéficiaires se sont acquittés de toutes les taxes afférentes à l'acquisition des parcelles du lotissement en question, rien n'a été entrepris par ceux qui sont engagés par les clauses des contrats signés par les deux parties, comme prévu par la réglementation en vigueur. Cette situation des plus déplorables aura incité les habitants à adresser plusieurs requêtes aux responsables compétents, plus particulièrement l'APC de Mansourah et la Sonelgaz. Ces derniers, comme à leur habitude, tentent de tempérer les ardeurs des citoyens impatients par des promesses qui ne sont jamais tenues. Pire, les choses ne semblent pas connaître le dénouement escompté. “Des promesses sans lendemain, une devise bien ancrée dans l'esprit de nos responsables qui trouvent un malin plaisir à nous faire souffrir, sans prendre conscience de nos préoccupations majeures, alors que nous ne demandons que le droit à une vie décente”, dit un des habitants. “C'est notre 9e année de résidence en ces lieux et personne n'a eu le culot encore moins la bienséance de daigner nous répondre !” s'exclament plusieurs citoyens, fortement dépités et irrités par le mutisme dans lequel préfèrent se confiner ces responsables. A. HABCHI MASCARA Lutte contre l'usage de la drogue Dans le cadre de la lutte contre les fléaux sociaux, les services de sécurité, tous corps confondus, de la wilaya de Mascara, ont renforcé leurs dispositifs afin de stopper l'hémorragie car, dans ce contexte, force est de reconnaître que toutes les communes, y compris les localités les plus éloignées, sont gangrenées par des faits et des méfaits condamnables, comme la consommation des boissons alcoolisées et l'usage de la drogue auxquels s'adonnent de plus en plus de jeunes désœuvrés, avec pour conséquence une hausse sensible de vols et d'agressions. En effet, il ne se passe pratiquement aucune journée sans que soient opérées des arrestations de jeunes en possession de stupéfiants destinés à la consommation ou à la vente. Des barrages fixes ou mobiles sont dressés quotidiennement sur les principaux axes routiers, des patrouilles diurnes ou nocturnes sont effectuées dans les endroits suspectés de servir de lieux de rencontres et des fouilles sont pratiquées sur toute personne suspectée. Un harcèlement sans relâche est exercé par les services de police dans les cités urbaines et par les gendarmes au niveau des zones rurales, et les résultats sont probants puisqu'une grande quantité de drogues et de boissons alcoolisées a été saisie et les auteurs appréhendés et déférés devant la justice. Si dans un passé récent, la wilaya de Mascara était épargnée par l'usage de la drogue, ce n'est plus le cas aujourd'hui puisque les bilans dressés mensuellement par les services de sécurité font ressortir des chiffres effrayants avec la saisie de grandes quantités de ce produit, comme ce fut à Hachem (1,5 kg) ou à Hacine quand les gendarmes ont intercepté un citoyen de Bouhanifia avec 1 kg de drogue dissimulée dans un sachet. Le marché de la drogue et des psychotropes a certes pris des proportions alarmantes, aux mains de bandes organisées, mais les services de sécurité sont décidés, selon leurs responsables, à mener un combat sans merci pour le réduire faute de l'éradiquer. A. B.