Le président de la République a décoré, hier, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohammed El-Baradeï, de la médaille “El-Athir”, la plus haute distinction de l'ordre du Mérite national. La cérémonie s'est déroulée au Palais du peuple, dans l'après-midi, à l'issue d'un déjeuner offert par Abdelaziz Bouteflika, en l'honneur de son invité, qui n'est autre que le prix Nobel de la paix pour l'année 2005. Dans la matinée, le chef de l'Etat a salué, dans son discours prononcé à l'ouverture de la Conférence sur l'énergie nucléaire, le responsable de l'AIEA, pour “son engagement personnel et celui de l'agence, en faveur des utilisations pacifiques de l'atome”. Il a également révélé qu'El-Baradeï et l'agence ont apporté “un soutien multiforme à la réunion des conditions de succès” de la Conférence régionale sur l'énergie nucléaire. De son côté, le chef de l'AIEA a indiqué que son agence poursuivra sa coopération technique avec les pays en voie de développement, particulièrement avec l'Afrique. Dans son intervention faite en langue anglaise, Mohammed El-Baradeï a même qualifié la coopération avec le continent noir de “particulière”, en référence aux défis auxquels fait face l'Afrique, essentiellement dans “la gestion de l'eau, l'agriculture, la santé, l'industrie et l'énergie”. Le responsable de l'AIEA a, en outre, estimé qu'en matière d'énergie, l'investissement dans la science et la technologie est indispensable au développement économique et social, ainsi qu'à une meilleure qualité de vie. El-Baradeï a aussi rappelé que l'Agence internationale de l'énergie atomique coopère avec les Etats membres, dont 58 pays africains. Dans l'assistance technique et la formation, telle que dans la lutte contre les pandémies, à travers les nouvelles technologies nucléaires. Il a enfin témoigné de l'intérêt de nombreux pays africains, dont l'Algérie, à utiliser l'énergie nucléaire dans les différents domaines liés au développement durable.