La réalisation de l'important volume d'investissements publics au cours de ces dernières années a achoppé sur un certain nombre de contraintes, dont celles liées au problème du foncier et de l'occupation harmonieuse des espaces. C'est alors qu'il est devenu nécessaire d'adopter une nouvelle démarche basée sur une meilleure mise en valeur des équipements de l'Etat en adéquation avec l'environnement et les besoins exprimés. Aussi, est-il recherché par cette démarche une plus grande cohérence dans l'acte de construire et dans le respect des normes architecturales pour une fonctionnalité optimale des ensembles d'habitations et de services. C'est ainsi qu'il a été mis en place une politique de création de pôles urbains, seuls en mesure de respecter les exigences inhérentes aux conditions urbanistiques. Dans ce cadre, il est recensé une dizaine de pôles urbains à travers la wilaya, dont celui de la ville de Médéa, ce dernier étant le plus important compte tenu des besoins d'extension de l'agglomération. En effet, le pôle urbain de Médéa, qui s'étend sur une superficie de 225 ha, a été doté d'une enveloppe de 222 milliards de centimes, montant destiné aux travaux de viabilisation et au paiement des frais induits par les indemnisations dues au titre des expropriations. La création du pôle urbain de la ville de Médéa a donc permis de lever les contraintes relatives au foncier et à la saturation des espaces urbanisables. Par ailleurs, l'on fait savoir qu'il a déjà été procédé au lancement des études et aux procédures d'acquisition des terrains des autres pôles urbains localisés dans les communes de Tablat, Souagui, Chellalet El Adhaoura, Aïn Boucif, Chahbounia, Aziz, Ksar El Boukhari, Si Mahdjoub et Bouchrahil. Le financement de l'aménagement de six pôles a été obtenu dans le cadre du programme de rattrapage alloué à la wilaya, pour un montant de 56 milliards de centimes. M. EL-BEY