Les prix du pétrole ont évolué hier matin autour des 55 dollars, soutenus par la météo et les inquiétudes à mesure que se rapproche la remise de rapports de l'ONU sur l'Iran. Sur le marché londonien de l'Intercontinental Exchange (ICE), le baril de Brent de la mer du Nord a perdu 13 cents pour s'établir 55,16 dollars sur l'échéance de mars. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de “Light Sweet Crude” pour livraison en mars a baissé de 14 cents à 55,28 dollars lors des échanges électroniques. “Les prix montent à cause du temps froid que nous avons eu dans le nord-est des Etats-Unis, ce qui devrait être visible dans le rapport du département américain de l'Energie (DAE) publié cette semaine”, a expliqué un analyste américain. Devant être publié mercredi, ce rapport devrait annoncer une baisse des stocks de produits distillés la semaine passée aux Etats-Unis, en raison d'une demande accrue en produits de chauffage, alors que les températures baissent dans le nord-est des Etats-Unis, premier consommateur mondial. Au-delà du facteur climatique, un regain possible de tension entre l'Iran et l'ONU stimule les craintes du marché, selon certains analystes. “Les inquiétudes grandissent à l'approche, en février, du rapport de l'AIEA sur les activités d'enrichissement d'uranium par l'Iran”, ont-ils indiqué. Par ailleurs, les cours devraient balancer entre 50 et 55 dollars “jusqu'à ce que le marché ait plus d'information sur le niveau de la production de l'Organisation des pays exportateurs du pétrole (Opep) en janvier et en février”, ont prévu d'autres experts.