BOUIRA LES HABITANTS D'OULED KFIFA PROTESTENT Les habitants du douar d'Ouled Kfifa se sont regroupés hier devant le siège de la commune de Bouira. Ils étaient plus d'une cinquantaine venus exprimer au premier magistrat de la municipalité leur désarroi face au problème vécu au quotidien. Ils sont venus avec une plate-forme d'une dizaine de revendications. Parmi les points soulevés, les protestataires demandent l'ouverture de route qui relie leurs villages à Saïd-Abid. Ils évoquent le manque de prise en charge en gaz et en éclairage public. Pour eux leurs localités ont été marginalisées lors de la mise en place des programmes de développement ruraux. Une délégation a été reçue par M. Larbi Mohamed, président de l'APC. Ce dernier a rappelé aux membres de la délégation sa disponibilité pour appliquer tous les points contenus dans le PV signé avec les représentants de cette localité et le chef de daïra de Bouira. Parlant des routes, le P/APC soulignera : “Dans cette région, une route a été réalisée pour un montant de 800 millions de centimes et un pont pour 500 millions de centimes. Pour le tronçon de 700 m qui reste, la commission d'urbanisme présidée par le vice-président M. Dani, ne l'avait pas classé parmi les priorités. Pour le manque d'eau au niveau de certaines localités, un camion-citerne les alimente et ce, en plus côté du lancement d'une consultation pour une étude. Pour l'éclairage public, une correspondance en date du 24 janvier 2007 a été adressée à Sonelgaz.” Il est à noter l'absence de l'exécutif de la commune durant cette rencontre. A. Debbache khemis el khechna 18 dos d'âne sur le chemin de wilaya 21 Le chemin de wilaya 21, reliant la commune de Khemis El Khechna, wilaya de Boumerdès, à l'autoroute, est dans un état lamentable. Cet axe routier de 11 km est devenu un vrai casse-tête pour les automobilistes. Ils doivent passer sur 18 dos d'âne pour atteindre l'échangeur de l'autoroute. Les “dos de chameau” construits sur ce tronçon routier sont, de l'avis de la majorité des conducteurs de Khemis El Khechna, exagérés et non réglementaires. lls ont été installés sans le moindre respect des règles de sécurité du code de la route. “Ils sont un réel danger et plusieurs usagers ont perdu leur véhicule à cause de ces blocs de bitume déposé n'importe comment”, nous ont déclaré des citoyens. “À cause de ces dos d'âne installés anarchiquement, j'évite ce tronçon en prenant la route de Meftah pour rallier l'autoroute”, nous dira l'un d'eux. Pourtant, la construction de ces dos d'âne est régie par une loi qui stipule que les ralentisseurs obéissent à des normes techniques strictes, notamment l'endroit de leur emplacement et leur dimension (longueur, largeur et hauteur). Les habitants de Khemis El Khechna, souffrant déjà de l'enclavement de leur ville qui n'a pas connu d'action de désengorgement, interpellent les services de la DTP de Boumerdès pour venir voir ce qui se passe sur cette route comme dépassement et piétinement des lois régissant la sécurité routière. “On souhaite que ces obstacles soient enlevés car ils entravent la fluidité de la circulation et que, d'autre part, on installe l'éclairage public car c'est impossible de conduire à la nuit tombée”, nous ont déclaré les citoyens. Nacer Zerrouki