Contacté lundi soir par une de ses connaissances à Oran, Moussa Saïb, à qui il a été proposé le challenge de prendre en charge l'équipe première de l'ASMO, est comme prévu arrivé, mardi en début de soirée, à El Bahia en provenance d'Alger. À sa descente d'avion à l'aéroport international d'Es Sénia, l'ex-Auxerrois a été chaleureusement accueilli par les responsables du club de M'dina J'dida. Le groupe a, ensuite, invité Saïb à dîner afin d'entamer, cette fois-ci de façon concrète, les pourparlers devant mener à un accord selon lequel l'ex-international succédera à Slimani à la barre technique des Vert et Blanc. “Il ne reste que quelques détails à régler, mais, en principe, c'est lui le nouvel entraîneur de l'ASMO”, nous confiera ainsi une source autorisée. Moussa Saïb était, hier matin, au stade Habib-Bouakeul pour voir de plus près l'équipe qu'il aura sous la main. Sous le regard curieux des supporters, l'ex-sociétaire du FC Valence a, en effet, suivi, du bord de la touche, la séance d'entraînement des coéquipiers de Tayeb Berramla. Sur les chances de le voir “effectivement” prendre en charge l'ASMO, Moussa Saïb a indiqué que “tout devrait se décider au cours des prochaines 48 heures”. “C'est évident que le challenge m'intéresse, sinon je ne serai pas là. J'attends, cela dit, de m'entretenir sur le sujet avec les dirigeants pour ensuite me prononcer d'une manière officielle”, soulignera l'ex-capitaine des Verts. En fait, après ce que Saïb a désigné comme “une prise de contact” la veille, les deux parties devaient se réunir, hier après-midi, pour “dessiner” les contours de ce que sera, très probablement, leur future collaboration. Ne voulant guère se précipiter, les responsables de l'ASMO attendent, à vrai dire, l'issue — “quel que soit le résultat technique” — de la rencontre de cet après-midi face à Chlef pour officialiser ou non ces contacts. “On préfère que Saïb voit d'abord l'équipe durant un match officiel avant de se décider”, précisera un responsable asémiste. Et ce, même si Saïb nous dira que les démarches “vont plutôt dans le bon sens”. Le fait que l'équipe soit sérieusement menacée par la relégation ne semble, par ailleurs, guère décourager Saïb. “Il reste 36 points en jeu et, sincèrement, si je n'y croyais pas, je ne serais pas venu à Oran”, dira l'ex-international qui précisera, en outre, qu'il “ne sera pas sur le banc de touche face à Chlef, mais dans les tribunes et, très probablement, dans les vestiaires avant le match et à la mi-temps”. A. K.