Cela fait dix jours que les joueurs de handball de l'ESM Guelma qui évolue en nationale I sont en grève et ce, pour manifester leur mécontentement contre leurs dirigeants qui n'ont rien fait pour trouver une solution à la crise financière qui secoue leur club. Cette situation désastreuse qui ronge le club guelmi depuis le début de la saison a poussé ses joueurs à déclarer forfait à travers un communiqué rendu public le samedi 22 mars 2002. En plus des joueurs, notamment les nouvelles recrues qui n'ont pas été payées, il y a les autres, surtout les anciens, qui ont été derrière l'accession de l'ESMG en nationale. Ceux-ci n'ont encore reçu ni l'argent de la deuxième tranche de la saison écoulée ni celle de l'année en cours. Certains joueurs que nous avons rencontrés nous ont fait savoir qu'ils ne reprendront les entraînements qu'après le règlement de leur problème financier : “Nous n'avons reçu que des promesses de la part des dirigeants, même les primes des matches gagnés ne nous ont pas été versées. La patience a des limites.” “De plus, ajoutent-ils, l'ESM Guelma, la section handball n'a jamais, depuis son existence, déclaré un jour forfait. Ce n'est pas maintenant qu'on va s'amuser à salir l'image de notre club. Et dire que nous sommes actuellement au bord de l'asphyxie, néanmoins, nous avons toujours prouvé notre bonne foi en l'absence du moindre apport des pouvoirs publics…” Aujourd'hui, les joueurs de l'ESM Guelma, section handball, crient à l'injustice et considèrent que si l'objectif visé au départ a dû être amèrement revu à la baisse, ce n'est que par la faute de ceux censés leur apporter aide et soutien, notamment dans les moments les plus durs au temps où ESMG caracolait en tête du classement avec trois longueurs d'avance. Les joueurs sont toujours en grève et sont au nombre de 18. A. B.