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Entre choix prioritaires et intervention urgente de l'Etat
Les contours du plan de développement industriel
Publié dans Liberté le 03 - 02 - 2007

Dans un document de 500 pages, le ministère des Participations détermine les axes de la nouvelle stratégie industrielle centrée sur le choix des branches d'activités prioritaires à encourager pour soutenir la concurrence sur le marché local et à l'international.
Tout le monde s'accorde à dire, à commencer par les experts, que la globalisation de l'économie n'a pas été sans conséquence sur les politiques industrielles de l'ensemble des pays, y compris sur l'Algérie. Ce qui expliquerait, selon le ministère des Participations et de la Promotion des investissements (MPPI), la nécessité d'une stratégie de relance industrielle, en adéquation avec “l'environnement économique et industriel international”. Une stratégie reposant, notamment sur certaines branches d'activités, jugées prioritaires, sur des zones d'activités industrielles intégrées, ainsi que sur des politiques d'appui à l'innovation.
Le choix des branches prioritaires
Au-delà du fait qu'une politique industrielle permet le ciblage des branches et des produits qui en découlent, elle appelle également à “la spécialisation” du pays, qui lui fournira la place à occuper “dans la chaîne internationale de la valeur”. Dans son projet de stratégie et de politique industrielle, le département de Hamid Temmar insiste sur le choix des “filières à développer”, en tenant compte à la fois de “la situation du marché international”, de “la situation présente des filières industrielles” et des “avantages dont dispose la nation”. En termes plus clairs, la stratégie s'appuiera sur trois plans complémentaires. D'abord, en procédant à “la relance” et au “développement” des branches de la pétrochimie, des engrais, du fer et de l'acier, ainsi qu'à la transformation des métaux non ferreux (zinc et aluminium). Ensuite, en favorisant l'investissement et l'appel à l'investissement direct étranger (IDE), à travers “le partenariat et la privatisation” des (ou dans les) branches de la mécanique de précision, de la filière électrique, de la pharmacie, des matériaux de construction, de l'agroalimentaire.
Enfin, en lançant la promotion de “nouvelles industries ciblées”, dont la priorité est accordée au “développement de branches de l'industrie automobile et des activités industrielles liées aux Ntic”, à l'exemple des activités de conception (activité de maintenance, de développement des réseaux, de système d'information, etc.) et des services à distance (téléservices).
Seulement, le MPPI précise que la stratégie industrielle doit également réunir les conditions d'un “changement structurel” de l'industrie nationale, afin de passer aux activités “plus complexes et plus flexibles” exigeant des “technologies assez avancées”. Pour cela, le cadre dans lequel évolue l'entreprise doit “se transformer” et le système de gestion économique “évoluer vers des politiques publiques market-friendly, qui établissent une coopération saine et féconde entre le marché et l'Etat”.
L'industrie sidérurgique à rendement croissant
Les industries sidérurgiques et de transformation des métaux non ferreux sont considérées comme des industries à “rendements d'échelle fortement croissants”, dont l'opportunité de développement est à apprécier, compte tenu de l'expansion de la production et du commerce de l'acier à l'échelle mondiale. Par ailleurs, ces industries sont aussi “hautement structurantes” et se situent au croisement de nombreuses filières. Pour les initiateurs du projet, le développement d'une industrie de l'automobile et de celle de l'électroménager aurait “un effet d'entraînement sur l'industrie de l'acier”, particulièrement dans la production des produits plats.
Les ZAII : un outil pour faire face à la compétitivité
La modernisation industrielle en Algérie se baserait sur les zones d'activités industrielles intégrées (ZAII), qualifiées d'“outil de développement de l'attractivité des territoires et de la compétitivité industrielle”. Ainsi, l'Etat devra préparer et valoriser “les territoires en veillant aux équilibres”, alors que les entreprises, tant nationales qu'internationales, auront à investir et à réindustrialiser le pays.
Pour le MPPI, les ZAII constituent également “des espaces à considérer dans une approche régionalisée de notre développement industriel”. Quatre zones sont retenues : les villes et les espaces concentrant les infrastructures d'utilité publique fiables et les activités industrielles diverses (zones industrielles existantes), les “zones spécialisées” regroupant des entreprises spécialisées dans la transformation de matières premières communeS ou d'exportation, les “zones spécialisées dans les activités de haute technologie” (ou technopôles) situées à proximité des villes et des “parcs spécialisés dans les services”, qui seront mis à la disposition des entreprises de distribution, des activités d'import-export et des zones de développement touristique.
À titre provisoire, le département de Temmar suggère, pour les zones d'activités polyvalentes, Alger, Oran-Mostaganem, Sétif-Bordj Bou-Arréridj, Ghardaïa-Hassi R'mel, Annaba et Blida-Boumerdès-Tizi Ouzou. Pour les technopôles, il propose Alger (Sidi Abdellah), Béjaïa et Sidi Bel-Abbès. Quant aux zones spécialisées, on y trouve Arzew, Hassi-Messaoud, Skikda et Oran. “Il est évident que le développement de la nation ne sera pas concentré sur ces seuls pôles. Il se réalise sur toutes les parties du territoire”, prévient le MPPI, en avançant des zones polyvalentes et des technopôles complémentaires, qui “doivent entrer en compétition, pour devenir plus tard des zones d'activités intégrées”.
L'Etat et les politiques d'appui à l'innovation
Afin de soutenir “durablement” les gains de productivité, le projet insiste sur la mise en place de “conditions de création et de généralisation de l'innovation”. Il reviendra alors à l'Etat d'intervenir “d'une manière urgente” dans ce domaine, dans le cadre d'un “système national d'innovation” du tissu industriel national, qui sera en même temps “un système d'apprentissage” des ressources humaines.
Ce cadre devra, notamment faciliter et promouvoir les réseaux, ainsi que les relations et les interactions entre les entreprises, les universités et les institutions publiques.
Synthèse H. A.


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