La daïra de Khemis El Khechna, dont la superficie est de 8 192 ha, a vu sa population triplée en 10 ans à la faveur d'un exode rural effréné. Il faut dire que le cadre de vie se dégrade et le réseau routier est défectueux. “Depuis des années, on n'a rien vu venir. À part la salle OMS, aucun projet d'envergure n'a été enregistré. Il y a beaucoup de choses à faire pour les écoles, les structures sanitaires et surtout les routes. Il faut dire que notre commune est très enclavée. Nous souhaitons plus de projets de développement dans notre commune”, nous ont déclaré des citoyens. Le big bidonville situé à l'entrée est du centre-ville qui donne une image hideuse et désolante, illustre on ne peut mieux, l'état des lieux de cette localité. L'éclairage public vétuste plonge le centre-ville dans les ténèbres dès la nuit tombée. Les eaux stagnantes nauséabondes sont partout, tel le cas à proximité de la place des Martyrs, ainsi qu'au niveau de la route principale. La ville étouffe, beaucoup d'encombrements et de bouchons aux heures de pointe. La circulation devient insupportable, faute de routes secondaires. La gare routière, la seule, ressemble à tout sauf à une gare digne de ce nom, est depuis plus d'une décennie dans un état lamentable, non bitumée et rocailleuse, les voyageurs sont les seules victimes de cette situation très embarrassante. Les villages et douars dépendant administrativement de Khemis El Khechna, village agricole, Chebacheb, plateau Ouled Ali et bien d'autres souffrent d'un manque flagrant de projets de développement local. Les habitants de cette localité ne cessent d'interpeller les responsables locaux pour qu'ils interviennent pour plus de considération pour cette commune réputée par ses terres vastes et fertiles, et surtout par son barrage (Hamiz) qui faisait la fierté de la population locale surtout par son emplacement paradisiaque. NACER ZERROUKI