Abdallah Djaballah a affirmé, jeudi à Annaba, devant les cadres et militants du parti qui lui sont restés fidèles que “les décideurs ne veulent nullement d'élections libres et transparentes”. Pour preuve, a-t-il dit, “les entraves dressées par l'administration devant notre mouvement qui sont le résultat du manque de volonté politique à respecter les règles démocratiques”. Le chef islamiste, qui a dénoncé les attentats d'Alger, n'a pas écarté aussi la possibilité de s'allier à d'autres partis politiques et autres tendances indépendantistes si ses recours sont rejetés.