Le procès du terroriste D. M., natif du village de Sidi-Daoud, dans la wilaya de Boumerdès, et 14 membres présumés impliqués dans un réseau de soutien au terrorisme dans la wilaya de Béjaïa, arrêtés suite aux informations fournies par cet élément du GSPC le mois de septembre de l'année passée, a connu hier son épilogue à la cour criminelle près le tribunal de Béjaïa même si le verdict a été attendu vainement pour hier soir. Le procureur dans sa plaidoirie a requis la peine capitale à l'encontre du terroriste D. M. et a demandé également le maximum de la peine prévue par la loi, en plus des amendes contre les 14 membres impliqués dans le réseau de soutien au terrorisme à Béjaïa. Pour rappel, les quinze prévenus sont poursuivis pour les chefs d'inculpation “d'adhésion à un groupe terroriste en connaissance de cause, de rapt et séquestration, d'agression, d'incitation au crime et au désordre, de détention d'armes, de munitions et de fabrication de bombes artisanales”. Durant l'interrogatoire du principal accusé, D. Mustapha révélera que c'est en 2004 qu'il a, selon ses aveux, atterri dans les massifs forestiers de Béni K'sila où il a été chargé de récolter des fonds pour le GSPC. Avec 5 de ses acolytes, le terroriste D. M. rackettait sous la menace de nombreux commerçants dans la région à l'image de S. H., industriel à El-Kseur à qui il soutira 70 millions de centimes. Le même terroriste a reconnu avoir participé au rapt d'un industriel dans la région de Boukhlifa en contre-partie d'une très forte rançon avoisinant 950 millions de centimes. On apprend aussi que ce même terroriste a participé, entre autres, à l'embuscade qui a coûté la vie à plusieurs gendarmes à Tighramt, Béni K'sila et Bourbatache (Adekar). A. H.