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Bien qu'acculé par les forces de sécurité, Le GSPC encore fortement présent à Boumerdès
Publié dans El Watan le 15 - 03 - 2007

Le terrorisme n'a pratiquement pas connu de répit dans la région de Boumerdès où le GSPC, le désormais Al Qaïda Maghreb, est toujours fortement présent.
Une présence rendue visible par les multiples attentats qui sont perpétrés dans la zone Est du département notamment. Rapts suivis de demandes de rançon, attentats ciblés et attaques à l'aide de bombes artisanales se répètent et alternent avec les coups portés par les forces de sécurité aux groupes terroristes en activité ainsi qu'à leurs réseaux de soutien. Le GSPC, dont les effectifs dans la région sont évalués à quelque 300 éléments, continue ainsi d'endeuiller des familles entières et semble profiter de « la baisse de vigilance induite par le relâchement qui a suivi le vote sur la charte pour la paix et la réconciliation nationale ». C'est quelques jours seulement avant la clôture des délais accordés aux terroristes pour se rendre afin de bénéficier de la clémence de cette loi que cette organisation terroriste s'est mise à terroriser davantage la population par le moyen d'attentas à la bombe qui sont perpétrés à l'endroit des forces de sécurité, mais qui ont lieu sur la voie publique. En avril 2006, une bombe artisanale avait explosé au cœur de la ville de l'ex-Rocher noir. Et quelques jours seulement plus tard, c'est le marché de la même ville qui sera ciblé.
Les sevices de sécurité, les premiers ciblés
Le GSPC redouble ses actes terroristes en ciblant le marché de Tidjelabine avec des bombes artisanales qui ont visé les gendarmes et les gardes communaux qui assurent la sécurité des lieux, les patrouilles des forces de sécurité, notamment l'armée la gendarmerie et la police qui assurent le bon déroulement des rencontres de football dans différentes villes de la wilaya comme Benchoud, Baghlia et Zemmouri. Il adopte la technique du portable pour actionner à distance les détonateurs de ses engins mortels. Ce qui lui procure une facilité inquiétante dans l'exécution de ses actes. Entre-temps, les forces de sécurité parviennent à éliminer des « émirs » des groupes locaux grâce aux renseignements soutirés aux éléments des réseaux de soutien démantelés, mais aussi à ceux fournis par les repentis. Sans toutefois parvenir à démonter la filière de fabrication de bombes artisanales qui semble avoir choisi la région comme lieu de prédilection. Ces derniers mois, le GSPC s'est également illustré par des attentats perpétrés contre les élus locaux. Les maires de Ammale et de Benchoud ont été assassinés et celui de Bordj Menaïel tout comme un député originaire de Zemmouri ont échappé de justesse aux attentas qui les ont ciblés. Si plus de 400 terroristes poursuivis par la justice de Boumerdès se sont vu pardonner leurs crimes dans le cadre de la loi portant réconciliation nationale, le GSPC n'en a pas moins redoublé de férocité. Pourtant, au milieu de l'année dernière, on le donnait pour « agonisant », surtout que son fondateur, Hassan Hattab, était annoncé parmi les chefs terroristes qui devaient abandonner leurs activités et se rendre aux autorités. Mais c'est le contraire qui se produira quelques mois plus tard : cette organisation terroriste d'obédience salafiste créée sur injonction de Ben Laden et suite à une rencontre à Peshawar (Pakistan) en 1998, réaffirme son allégeance au chef d'Al Qaïda avec la nomination d'un nouveau « émir » à sa tête, Droukhal, en remplacement de Hattab, un ancien militaire natif de la région de Bordj El Kiffan. Dans ce sillage, une série d'attentats seront commis de la manière dont use Al Qaïda. En effet, sept attaques synchronisées ont ciblé des commissariats et des brigades de gendarmerie en Kabylie, dont trois à Boumerdès, le 12 février dernier. Des attentas à la bombe qui ont fait 4 morts à Si Mustapha seulement. Quelques jours plus tard, les terroristes attaquent simultanément une demi-douzaine de postes de surveillance des forces de sécurité, sans faire de victimes cette fois. Cependant, les forces de sécurité sont passées à l'action dès la fin des délais impartis aux terroristes pour se rendre, soit le 31 août 2006, pour abattre pas moins d'une dizaine de criminels et obtenir la reddition de 8 éléments. L'armée, la gendarmerie et la police ont fortement réinvesti le terrain et passent régulièrement au peigne fin les maquis les plus importants de la wilaya, notamment ceux de Chabet, de Sidi Daoud, de Thenia, de Si Mustapha et de Ammale. Les corps de sécurité ont même renforcé leur position dans différentes régions du département. Et la justice s'occupe à nouveau des affaires terroristes qui font le gros de la session criminelle en cours actuellement à Boumerdès. Pas moins de 170 affaires impliquant plus d'une centaine de terroristes, dont la quasi-totalité est en fuite, sont programmées, et les terroristes, dont les procès ont déjà eu lieu, sont condamnés à de lourdes peines allant de 20 ans de prison à la peine capitale. Bien que le commun des citoyens ne s'explique pas une condamnation à 20 ans de prison dès lors qu'il est prouvé l'implication de l'accusé dans le terrorisme.


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