Mohamed Mecherara, ex-président de la LNF, est de retour sur la scène nationale, non pas en tant que patron de la LNF, mais comme directeur technique national de l'arbitrage (DTNA). Il sera intronisé à la tête de cette structure technique dès le mois de juin prochain, soit quelques jours après la fin du contrat de l'actuel DTNA, Medjiba dont le contrat avec la FAF expire le 31 du mois en cours. Le bilan de ce dernier est des plus négatifs selon les observateurs de la scène de l'arbitrage, la grogne est partout, elle ne cesse de s'amplifier. La FAF a donc décidé de se séparer de Medjiba qui “ne fait plus l'unanimité”, selon des sources proches de la fédération. Mecherara a laissé une très bonne impression chez les acteurs de football qui ont tous regretté son départ de la LNF. “C'est quelqu'un de propre, intègre et tout le monde lui reconnaît le grand travail qu'il a fait”, affirme Medouar, rencontré lors de la cérémonie de l'association des arbitres du centre, ce mardi, au stade de Hydra. Mecherara avait, lors de son allocution à cette cérémonie, mis en exergue l'intérêt des arbitres. “J'ai déjà géré l'arbitrage au niveau de la CRA, je connais parfaitement les solutions de ses remèdes”, a-t-il avoué. Le président de la FAF, présent sur les lieux, a pris acte de cette déclaration de même que Mohamed Khelaïfia, son vice-président. Dans une brève discussion avec Mecherara, ce dernier nous a avoué que sa priorité reste l'initiation de l'anglais et de l'outil informatique. “Sans ça, le futur arbitre n'ira pas loin, ce sont deux conditions auxquelles les arbitres seront soumis. Il ne suffit pas de leur inculquer les règles ou les lois, il y a d'autres facteurs qui sont importants dans la formation de l'arbitre qu'on va relancer pour l'armer solidement, comme ça quand il ira sur un terrain, il sera prêt à toutes les batailles. Il faut dès à présent préparer le futur arbitre”, affirme-t-il. Il est vrai que l'arrivée d'un tel homme à la tête de cette sensible structure est souhaitée par tous les acteurs, car il incarne l'honnêteté, la rigueur et surtout la confiance qui fait défaut au corps arbitral. R. A.