Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), M. Saïd Sadi, a affirmé, hier à Alger, que la campagne qu'il a menée a révélé “un immense espoir pour le changement”. Dans un document distribué à la population de Zéralda, Birkhadem, Tixeraïne et El-Madania, M. Sadi a affirmé qu'un groupe parlementaire “intègre et déterminé peut changer bien des choses”. M. Sadi a indiqué que le retour du RCD dans la représentation parlementaire est vécu “comme une garantie de libre expression” du fait, a-t-il expliqué, que les citoyens trouveront ceux qui “les écouteront et traiteront leurs problèmes”. Il s'est dit, dans le même contexte, “convaincu que la fraude est redoutée par tous les citoyens”, estimant que la corruption, “comme conséquence de ce fléau, occupe tous les esprits”. Le président du RCD a, dans ce sens, fait savoir qu'il est possible de réduire les méfaits de cette fraude, si “nous nous mobilisons tous”, relevant que “le poids de la fraude est toujours aggravé par l'abstention”. Lors de sa tournée de proximité, M. Sadi s'est entretenu avec des jeunes qui lui ont exposé leurs problèmes, notamment ceux du chômage et du logement. “Je ne vois pas comment l'Etat ramène une main-d'œuvre de l'étranger, alors que ses jeunes sont adossés aux murs ?” se demandaient des jeunes rencontrés dans des cafétérias par le premier responsable du RCD. Répondant à ces jeunes chômeurs, M. Sadi a promis de porter leurs doléances devant l'Assemblée populaire nationale (APN), une fois son parti élu. À Zéralda, il était parti à la rencontre d'habitants du bidonville de Bab El-Oued, qui remonte à l'époque coloniale, les appelant à voter pour aider le RCD à “participer au changement”. Synthèse R. P.