Chaque année, on célèbre la Journée des handicapés en mettant l'accent sur la nécessité d'une prise en charge réelle de cette catégorie par la société. Du coup, intégration, prise en charge sociale et autres font recette à l'occasion. Cependant, sur le terrain, la réalité est tout autre, car l'intégration, au demeurant le meilleur moyen permettant à cette catégorie de la population de se sentir réellement partie prenante de la société, est minime, pour ne pas dire absente. Et les handicapés continuent à compter, pour leurs besoins, sur les indemnités de la solidarité. Pis, même les procédures spécifiques à la mise en place d'un environnement socioculturel et matériel pour les handicapés, comme stipulé dans le décret exécutif 26-455 du 11 décembre 2006 relatif aux facilités permettant l'arrivée des handicapés à l'environnement matériel et culturel, ne sont pas mises en œuvre dans toutes les administrations de la wilaya. Du coup, les handicapés en chaise roulante éprouvent les pires difficultés à accéder à certaines administrations. D'ailleurs, très peu d'administrations, notamment celles nouvellement construites, ont réservé un passage spécial au handicapé moteur. Dans une correspondance adressée par le chef de l'exécutif aux chefs de daïra en relation avec les P/APC, aux directeurs exécutifs et aux responsables des structures financières de la wilaya, il a été rappelé la nécessité de l'adaptation avec les procédures nécessaires à garantir le droit du citoyen handicapé à la prise en charge en lui réservant les meilleures conditions afin d'accéder aux différentes administrations. K. Messaâd