Les nouveaux acquéreurs de pièces d'identité, notamment les candidats aux futurs examens du baccalauréat, ont été surpris, ces derniers temps, de trouver, en retirant des documents officiels d'identité auprès des services administratifs de la daïra de Draâ Ben Khedda (Tizi Ouzou), leurs prénoms complétés par la mention “ben” ou “bent” (fils ou fille de…) suivie du prénom du père. Cette méthode, appliquée jadis par l'administration coloniale aux “indigènes”, a rarement été d'usage après l'Indépendance, hormis pour les cas où cet ajout est mentionné dans l'extrait d'acte de naissance. Pour les responsables de la daïra, c'est une initiative interne décidée pour permettre, notamment à chaque citoyen, d'avoir son identité complétée du prénom de son ascendant, pour éviter des erreurs, par exemple, dans des cas d'interpellation de personnes recherchées par les services de sécurité, sachant qu'il existe énormément d'homonymes.