“Cette coupe appartient à toute l'Algérie.” “À part peut-être Keïta, les autres restent.” “Les joueurs ciblés m'ont donné leur accord.” “On luttera pour aller au professionnalisme.” Tout heureux de la consécration arabe, le président Abdelhakim Serrar, qu'on a approché à son retour d'Amman, nous livre les grands axes de son programme pour la saison prochaine. Pour le boss ententiste, son équipe a mérité amplement le trophée arabe, notamment au vu de son long parcours dans cette épreuve “C'est pour nous une juste récompense. Nous n'avons pas volé ce titre. Je suis un président comblé et heureux à la fois. Il faut dire aussi que ce trophée a procuré de la joie non seulement à la population de Sétif mais à l'Algérie tout entière. Je tiens d'ailleurs à dédier cette coupe d'abord à notre président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, au wali de Sétif, Nourredine Bedaoui, aux fans sétifiens et des autres villes ainsi qu'à tous ceux qui nous ont soutenus et aidés durant notre parcours dans cette compétition”, nous dira-t-il d'emblée. Concernant, la saison prochaine, notre interlocuteur nous précise qu'il compte s'engager sur les deux fronts arabe et africain étant donné que son team est bien parti pour finir soit champion ou second au classement. “Ecoutez, une chose est sûre, on jouera la Coupe arabe et la Ligue des champions africaine. Sachant que nous avons gagné le titre arabe, nous sommes donc qualifiés d'office pour prendre part à la Ligue des champions arabes de la saison prochaine. Même chose également pour la Champions League africaine dans le cas où nous gagnons le titre ou finir le championnat à la seconde position. Et puis, il faut dire que les deux compétitions démarreront à deux périodes différentes, à savoir en septembre pour la Coupe arabe et en février 2008 en ce qui concerne la Champions League africaine”, dira-t-il. “Nous jouerons la Coupe arabe et la Ligue des champions africaine” Pour cela, il est évident que la composante de son effectif doit se renforcer par des éléments de qualités. “Tout à fait. Nous avons déjà en place un bon effectif qui a démontré ses capacités. Je pense qu'à part Keïta, qui pourrait partir à la fin de cet exercice, tous les autres joueurs m'ont donné leur parole qu'ils rempileront. Nous avons jusque-là honoré comme il se doit nos engagements avec nos joueurs. Il existe une confiance totale entre moi et mes joueurs. C'est la raison pour laquelle je ne me fais pas beaucoup de soucis sur ce plan”, souligne-t-il encore. Au sujet de son plan de recrutement en prévision de la saison prochaine et les échéances qui attendent son team, Hakoum nous a révélé qu'il a déjà pris les devants. “Nous avons ciblé pas mal de joueurs de qualité qui peuvent donner un plus à notre effectif. Je ne peux pas vous donner des noms, mais une chose est sûre, ils sont sept. J'ai eu personnellement à discuter avec eux. Ils m'ont en tout cas donné leur accord pour venir signer une fois la saison terminée”, a-t-il dit encore. “Même au mercato, on envisage de faire venir d'autres joueurs une fois qu'on déterminera avec précision nos objectifs de la saison.” “On doit aller au professionnalisme.” Par ailleurs, il n'est un secret pour personne que le numéro un du club des Hauts-Plateaux veut professionnaliser davantage son club en passant à une autre étape, à savoir faire du club une SPA. “Notre expérience arabe nous a permis de découvrir beaucoup de bonnes choses, notamment le professionnalisme. C'est un aspect très important pour le développement du sport en général et le football en particulier. Et puis, il faut retenir aussi que notre participation a donné un coup de pouce aussi bien à la vie sportive que sur les plans social et économique. Tout le monde en a tiré profit. Nous allons lutter dans ce sens pour donner à notre championnat une autre dimension. Partout dans le monde, si vous avez une forte compétition cela se répercute positivement sur l'équipe nationale et les clubs engagés dans les compétitions internationales. La meilleure manière d'y arriver, c'est de reconvertir nos clubs en SPA. À cet effet, l'Etat doit intervenir et peser de son poids car il y va même du progrès aussi bien social, culturel et économique du pays. Moi, en tout cas, je suis décidé à aller jusqu'au bout”, conclut notre interlocuteur. Farès R.