La moyenne hebdomadaire des affaires de mineurs examinées par la cour d'Alger se situe entre quatre et cinq affaires, a indiqué, hier, le président de la chambre des mineurs à la cour d'Alger, M. Ahmed Hatatache. Le vol vient en tête des crimes perpétrés par les mineurs, suivi du crime du recours à la violence pour des motifs divers et des délits immoraux, la consommation de boissons alcoolisées puis la toxicomanie, a précisé M. Hatatache à l'APS, en marge d'une conférence animée au siège de la cour d'Alger sur les droits de l'enfant et la législation algérienne. La conduite sans permis est “devenue un phénomène” qui prend de l'ampleur chez les mineurs qui se rendent responsables d'accidents graves, menant parfois à la mort ou au handicap à vie, a déploré M. Hatatache appelant les parents à redoubler de vigilance et de prudence. Concernant les peines infligées aux mineurs, l'intervenant a précisé qu'elles sont moins lourdes que celles infligées aux adultes qui, par exemple “s'exposent en cas d'assassinat à la peine capitale ou à la réclusion criminelle, contrairement aux mineurs qui encourent dans pareil cas une peine maximale de dix ans d'emprisonnement”.