Le récent limogeage du directeur de l'agence foncière de la wilaya de Relizane par le conseil d'administration a entraîné la chute des chefs d'antenne placés sous sa houlette durant sa période de gestion des affaires de la structure. Aussi, de nombreux bénéficiaires de lots à bâtir, de parcelles d'activité ou de logements se plaignent de leur situation non encore régularisée. C'est du moins le cas des postulants aux lots des zones d'activité créées depuis 1989. S'agissant du foncier industriel, des centaines d'hectares devant servir d'assiettes de terrain pour accueillir plus de 600 types d'activités industrielles productives, recensées entre autres à Belahcel, Ammi Moussa, Oued R'hiou et à Jdiouia, sont toujours en attente des fameux projets. En effet, seules 290 activités ont été effectivement réalisées et réparties sur 80 hectares seulement. Pour ce qui est de Jdiouia, par exemple, la situation de 34 lots de 500 à 1 000 m chacun n'a pas encore été régularisée. Pourtant, un premier versement allant de 20 à 40 millions de centimes a été effectué depuis 1993 par les postulants, qui réclament toujours leurs titres de propriété. À cela s'ajoutent les 319 affaires à caractère foncier, dont les dossiers sont devant la justice. N. Aymen