Lors de la journée pharmaceutique organisée avant-hier par le bureau de wilaya du Syndicat national algérien des pharmaciens d'officine (Snapo) à Oum El-Bouaghi, l'une des 5 wilayas-pilotes retenues pour la mise en place de la carte à puce Chifa, Mme Bougrine, conseillère à la DG de la Cnas, membre de la commission nationale pour la mise en place du système, a précisé aux participants, venus de plusieurs wilayas, l'importance des commissions mixtes tant au niveau local que national. Pour elle, “la carte à puce ne veut pas dire conventionnement”, rappelant l'obligation du nouveau système pour les assurés et pour les professionnels, tout en souhaitant une “courte période” pour la coexistence des deux systèmes — l'ancien et le nouveau —, le temps que se généralisera celui de la carte d'ici 2008. Durant cette journée, plusieurs préoccupations ont été soulevées par les professionnels, comme la convention, le contrôle, les problèmes “relationnels” dans le tiers payants, les litiges, les rejets, les résiliations, très souvent des problèmes d'incompréhension. S'est posée également la question de la méthode pratique de l'élimination des médicaments périmés et de l'exigence, lorsqu'il s'agit de psychotropes, d'une pièce d'identité. Pour Fayçal Abed, président du Snapo : “Nous visons le rapprochement entre le pharmacien et ses partenaires. Le pharmacien aujourd'hui a besoin de moyens pour surmonter ses difficultés et être à jour.” B. NACER