À l'instar des autres villes de la wilaya, les cités de la ville d'El Harrouch, à une trentaine de kilomètres du chef-lieu de wilaya, sont assiégées par les moustiques qui empoisonnent les nuits des habitants, particulièrement celles chaudes de la saison estivale. Toutes les nouvelles cités urbaines comme celles des 500-Logements, des 460-Logements et des 280-Logements se trouvent dans des conditions d'hygiène lamentables. La prolifération inquiétante de ces insectes agaçants trouve sa source dans les vides sanitaires de ces immeubles qui sont gorgés d'eaux stagnantes, abandonnés par les services d'hygiène de l'OPGI et de l'APC. Selon des habitants de ces cités, qui nous ont soulevé cet état de fait pitoyable, même l'intervention de temps à autre de l'APC pour l'épandage d'insecticides reste sans effet sur les moustiques qui ne cessent de pulluler. Il aurait été judicieux de lancer les campagnes de démoustication pendant les mois d'avril et de mai pour exterminer les moustiques à l'état de bourgeonnement. En effet, ces campagnes, qui donnaient de bons résultats et qui soulageaient énormément les habitants, sont abandonnées au grand dam des habitants des cités urbaines. À Collo, à Azzaba, à El Harrouch et à Skikda, les moustiques sont les ennemis jurés des habitants des cités urbaines. À El Harrouch, les habitants ne peuvent rester cloîtrés chez eux, portes et fenêtres hermétiquement fermées, car la chaleur est suffocante. D'autant qu'ils ne peuvent profiter de l'air marin et qu'une simple minorité seulement peut se permettre de placer des climatiseurs. L'OPGI est donc ré-interpellé pour réhabiliter son parc immobilier. A. Boukarine