La révision de l'actuel régime électoral fera l'objet, mercredi prochain, d'un débat houleux à l'Assemblée populaire nationale. Inscrit à l'ordre du jour de la session ordinaire de la chambre basse du Parlement, ce point divise à plus d'un titre la classe politique et les législateurs. En effet, si certaines formations politiques plaident pour la révision de la loi électorale, pour éviter le scénario du 17 mai dernier, d'autres, en revanche, voient en cette option une exclusion qui ne dit pas son nom et, par ricochet, un rétrécissement du champ politique dans le pays.