Sur arrêté du wali, 5 salles des fêtes viennent d'être fermées dont 4 sont localisées au niveau du chef-lieu de wilaya pour non conformité au règlement régissant cette activité. L'arrêté en question accorde un délai aux exploitants de ces différents établissements pour se mettre en règle. Mettant à exécution les dispositions du décret relatif aux conditions et modalités d'exploitation des entreprises de divertissement et de spectacles, l'administration vient de procéder à la fermeture de 5 salles des fêtes, dont 4 d'entre-elles sont localisées dans la seule ville de Médéa. Prononcées par arrêté du wali, les fermetures ont été décidées à l'encontre des propriétaires qui ne se sont pas mis en conformité avec les dispositions du décret précité. Le décret en question qui, d'ailleurs, fait la distinction entre les activités de divertissement développées à travers les médiathèques, les salles de jeux et les aquaparcs, et les activités de spectacle organisées dans les salles des fêtes, les théâtres, les cirques, les cabarets et boîtes de nuit, a donné un délai aux exploitants de ces différents établissements pour se mettre en règle. Sur la vingtaine de salles inscrites au registre du commerce et situées dans leur quasi-totalité au chef-lieu de wilaya, certaines ne répondent pas aux nouvelles conditions exigées et sont même loin de présenter les garanties de sécurité et d'hygiène définies. Car ces lieux de spectacle doivent aussi offrir toutes les conditions de confort aux usagers qui souvent se trouvent dans des situations impossibles, suffoquant de chaleur faute de climatisation suffisante. En outre, l'installation des équipements d'isolation phonique et la disponibilité de parkings propres ne sont pas toujours respectées, non sans causer des dérangements à tout le voisinage. La condition relative à la disponibilité des parkings n'ayant pas été remplie par certains propriétaires qui ont toujours squatté la chaussée. Ce qui ne manque pas à chaque fois de provoquer des obstructions à la circulation au moment de l'arrivée du cortège nuptial. Les nuisances sonores dues à la diffusion de la musique et des chants sont aussi les autres facteurs incommodants pour les riverains qui parfois, et au même moment, pleurent la perte d'un être cher. Même si plusieurs familles ont dû recourir à des palliatifs pour organiser la célébration de leurs mariages faute de disponibilité de salles, les mesures coercitives prises par l'administration entrent dans le cadre de l'application des dispositions de la nouvelle réglementation. Et que, préalablement, les propriétaires des salles ont été invités à se conformer aux dispositions prévues par le décret exécutif 05/2005 du 4 mai 2005. M. EL-BEY