L'engagement émirati le plus important reste celui du groupe Emaar. Ce dernier projette notamment l'aménagement de la baie d'Alger intégrant la réalisation d'hôtels, de centres commerciaux et de résidences de luxe. Le gouvernement vient de donner son feu vert à des investissements émiratis d'un volume de plus de 28 milliards de dollars. L'engagement le plus récent est celui du holding Al Qudra, dont le projet consiste en la réalisation d'un complexe touristique à Sidi-Fredj composé d'hôtels, de centres commerciaux et de zones résidentielles. Le siège du bureau d'Alger de ce holding vient d'être inauguré à l'occasion de la visite de la ministre émiratie Cheikha Loubna bent Khaled Al Kacimi. L'engagement émirati le plus important reste celui du groupe Emaar. Ce dernier projette l'aménagement de la baie d'Alger intégrant la réalisation d'hôtels, de centres commerciaux et de résidences de luxe, de tours ainsi que la modernisation de la gare de l'Agha, le développement d'un technopole à Sidi-Abdallah, ainsi qu'un complexe touristique non loin de la plage Colonel-Abbès de Zéralda. À noter que Sonatrach a signé avec le consortium émirati Mubadala-Dubail un contrat de partenariat pour la réalisation d'une usine de production d'aluminium destiné à l'exportation. Le coût de l'investissement est de cinq milliards de dollars. Mubadala est partenaire de SNC-Lavalin et de l'AEC dans le projet de réalisation et d'exploitation de la centrale de Hadjeret Enouss d'une capacité de 1 200 MW. Dans le secteur bancaire, la banque émiratie Salem a obtenu de la Banque d'Algérie l'autorisation d'exercer. Dans le domaine portuaire, Dubaï Ports World est bien placé pour gérer en concession les ports d'Alger et de Djendjen Par ailleurs, Etisalat s'intéresse à la privatisation d'Algérie Télécom. Ces projets d'investissement bénéficient d'un soutien du chef de l'Etat. Un tel volume d'investissements s'explique par la réorientation des capitaux du Golfe vers l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient après le 11 septembre. Ils sont captés essentiellement par, notamment l'Egypte. L'Algérie est en retard. Mais, ils commencent à prendre du poids. Si une politique d'encouragement est poursuivie, les investissements émiratis, saoudiens, koweïtiens et qataris prendront de l'ampleur. Les Saoudiens sont aujourd'hui présents dans les cimenteries, l'agroalimentaire et le tourisme, les Qataris et les Koweïtiens dans les télécommunications. Si ces investissements devront être encouragés, l'Algérie devra être regardante cependant sur la diversification et la qualité de l'investissement. N. R.