Alors que les annexes de l'état civil, censées atténuer quelque peu le rush que connaissent ces structures en pareille période en raison de la nécessité de constitution de dossiers administratifs pour les étudiants, écoliers, fonctionnaires et citoyens désirant partir en vacances, des documents qu'elles délivrent ne sont pas valables, malheureusement, pour la constitution des dossiers de passeport et autres. Du coup, cette situation a créé un véritable rush dans les services de l'état civil centraux, des grands centres urbains d'Oum El Bouaghi, d'Aïn Beïda et d'Aïn M'lila. La constitution du moindre dossier nécessite au moins une dizaine de documents, sans parler de la légalisation d'autres (certificat de scolarité, autorisation paternelle...). Dans ce contexte, ces mêmes services demeurent ces derniers temps submergés, notamment en début de semaine. Les locaux exigus ne désemplissent pas, exacerbés par l'insuffisance du nombre de guichets (à l'exemple d'Aïn Beïda), le manque de personnel et l'insuffisance de l'outil informatique. Contrairement aux autres wilayas, les services de l'état civil sont abrités par d'autres, d'où l'anarchie régnant sur les lieux. Cela étant, les citoyens sont inconscients de l'impact du gaspillage des documents qu'ils demandent maintes fois. L'exiguïté des lieux encourage le vol, notamment celui de portables. K. MESSAÂD