Elles sont devenues un lieu de prédilection pour les enfants de la région qui s'aventurent à s'y baigner. Dans ces dangereux points d'eau mortels, beaucoup d'enfants innocents y ont laissé leur vie. La construction des retenues et autres points d'eau en milieu rural s'est multipliée ces dernières années, notamment dans la région de la Mitidja où les agriculteurs irriguent leurs champs à partir de ces soi-disant puits construits illicitement et sans aucune mesure de sécurité. Néanmoins, ces retenues d'eau sont devenues un lieu de prédilection pour les enfants de la région qui s'aventurent à s'y baigner. Dans ces dangereux points d'eau mortels, selon une source bien informée, beaucoup d'enfants innocents y ont laissé leur vie. La dernière victime de ces retenues d'eau mortelles a eu lieu dernièrement, à Khemis El Khechna, plus précisément à Blaâdia, où un enfant de 10 ans s'est noyé dans une retenue d'eau utilisée par un agriculteur de la région pour irriguer ses champs. Selon les témoignages recueillis, c'est après la disparition de l'enfant que les recherches ont été déclenchées par les parents et les voisins. Selon ces mêmes témoignages, c'est après avoir vidé plusieurs retenues d'eau, que le corps de l'enfant a été repêché sans vie dans l'une d'elle. Selon des témoignages, l'enfant aurait chuté dans le point d'eau très profond, d'autres indiquent qu'on voulant se baigner il s'est noyé. Contacté par nos soins, le capitaine de la Protection civile, M. Maknine, a indiqué que l'enfant a été retrouvé sans vie dans le fameux puits, le lendemain de sa disparition, par ses parents. En tout cas, seule l'enquête de la gendarmerie de Khemis El Khechna est en mesure de déterminer les circonstances de ce drame. On se rappelle du collégien de 13 ans qui s'est noyé il y a deux mois dans une retenue d'eau au village agricole pas plus loin de Blaâdia, dans la même commune, un point d'eau utilisée pour l'irrigation agricole. Dans cette région à vocation agricole, on signale que plusieurs familles se plaignent de ces retenues d'eau construites n'importe comment et sans surveillance. On souhaite que les autorités compétentes mettent un terme à ces pratiques illicites et dangereuses dont les seules victimes sont de pauvres enfants innocents. Par ailleurs, la mer à Boumerdès continue d'enregistrer, malheureusement, des victimes par noyade. Selon le chargé de la communication de la wilaya de Boumerdès, un jeune homme originaire de Tizi Ouzou a été retrouvé mort avant-hier sur la plage non surveillée du port de Cap. Selon le chargé de la communication, ce jeune homme se baignait avec son frère avant de disparaître dans l'eau. À une question relative au bilan des décès enregistrés depuis le début de la saison estivale, soit le 1er juin, M. Maknine nous a dit que ses services ont enregistré malheureusement 13 décès par noyade, 9 cas dont 1 enfant au niveau des plages surveillées et 4 dont 1 enfant dans les plages interdites à la baignade. Notre interlocuteur a indiqué que ses services sont toujours à pied d'œuvre en matière de surveillance des plages autorisées et ne ménagent aucun effort pour la sécurité des estivants. NACER ZERROUKI