Suite à l'article publié, hier, sur l'épidémie de typhoïde à Djelfa, le directeur de l'ADE de Djelfa nous a adressé les précisions suivantes : Dans cet article, il est fait état d'une vanne défectueuse qui, “détectée par les agents de l'ADE, a été remplacée. Elle est suspectée d'être la source du mal en aspirant l'eau polluée située dans une mare aux alentours d'une conduite AEP”. Pour appuyer cette affirmation, il est également écrit dans cet article que “l'équipe de spécialistes chargés des investigations semblait avoir localisé le foyer de la typhoïde dans la région de Sidi Lâadjel, en mettant en cause une vanne défectueuse dans une conduite AEP”, ajoutant que “l'épidémie vient de gagner la ville de Aïn Oussera”. Je voudrais, en complément des informations données par Liberté, et soucieux de les rendre plus conformes aux données réelles, vous faire part de ce qui suit afin de rassurer les citoyens de la wilaya : 1/La ventouse, dont il est fait état, et qui n'est pas une vanne, est un équipement conçu pour l'évacuation de l'air emmagasiné dans la conduite afin de permettre l'écoulement normal de l'eau. 2/Cette ventouse est à un demi-mètre du sol, et donc à une distance d'un mètre et demi de la conduite d'eau qui, elle, est enfouie à un mètre dans ce même sol. Elle ne pourrait d'aucune façon être le lieu d'une contamination car il est absolument impossible, sur le plan physique, qu'elle entre en contact avec les eaux usées. Son remplacement est une opération banale et courante : tous les jours des ventouses paraissant défectueuses sont remplacées. 3/Enfin, et de façon générale, l'eau distribuée par l'Algérienne des eaux répond aux plus rigoureuses normes de potabilité, des analyses constantes et des contrôles réguliers en assurent sans cesse la conformité aux normes établies. Elle est de bonne qualité et ne présente aucun risque pour le consommateur. Je vous remercie pour la publication de ces précisions qui, ainsi que nous le souhaitons, sont de nature à rassurer les citoyens de Djelfa et des cités voisines.