Les travailleurs de l'agence foncière de Tiaret ne sont pas du tout contents du sort qui leur est réservé. Ceux-ci sont montés au créneau, au début de cette semaine, pour dénoncer la décision du responsable du directoire mis en place par le wali, en l'occurrence le DG de l'OPGI, relative à la suspension du chef de service du personnel auquel est endossé le motif d'incompétence et non-application des instructions de la hiérarchie. Une décision jugée arbitraire par les protestataires dès lors qu'ils remettent en surface le “prosaïsme” auquel est soumis cet organisme tout en ne manquant pas d'évoquer la réduction de leurs salaires à 50% depuis pas moins de six mois. Un fait qui, selon l'un de nos interlocuteurs, ne donne aucune alternative de saisir les pouvoirs publics locaux et nationaux quant au climat précaire qui entoure l'agence et son environnement. Néanmoins, les protestataires n'ont pas été par le pas d'un mort pour crier à l'injustice à l'orée d'une rentrée sociale déjà redoutée. “Au lieu de nous pénaliser à tort, il serait peut-être mieux de tabler sur un travail finement conçu afin de déceler les causes de ce qu'est devenue cette agence”, dira un travailleur qui révélera que l'instruction en question est prise unilatéralement, voire en dehors du conseil d'administration. Pour sa part, M. Abkari, le DG de l'OPGI et superviseur de l'AFWIT, contacté par nos soins, tient à sa décision et son jugement porté sur la personne du chef de service du personnel qui est, trouvait-il à dire, incapable d'assumer la responsabilité qui lui est confiée non sans évoquer son refus de signer un bon de commande, un geste qualifié de non-exécution d'une instruction de la hiérarchie. R. SALEM