Le milieu de terrain Franck Ribéry s'est dit hier “prêt pour le combat” qui attend l'équipe de France en Italie, samedi, lors du choc des éliminatoires de l'Euro-2008, et a affirmé que les Bleus n'avaient pas “peur” du contexte particulier qui entoure cette rencontre. Le joueur du Bayern Munich ne redoute pas “la pression” avant les retrouvailles avec les champions du monde ni l'attitude du public de San Siro et estime que les Français vont se rendre à Milan avec l'objectif de “garder la première place” du groupe B. Est-ce que vous pensez à cette rencontre depuis longtemps ? Comment voulez-vous que l'on n'y pense pas ? Même en Allemagne, on en parle, notamment avec Luca Toni (son coéquipier au Bayern Munich). Le plus important c'est de faire abstraction de ce qui se dit et bien préparer le match cette semaine, ne pas le jouer avant et aller là-bas sereinement, l'esprit tranquille et faire un résultat. Si on peut prendre au moins un point et que derrière on peut confirmer contre l'Ecosse, c'est bien. Mais on va aller là-bas pour essayer de gagner. Si on prend six points sur les deux matches, on aura fait une très bonne opération. Maintenant, quatre points ce serait très bien aussi. Notre but c'est de garder cette première place jusqu'au bout. Les Italiens parlent de “guerre”, il y a la suspension de Raymond Domenech. Ne craignez-vous pas le contexte difficile de ce match ? C'est particulier. On parle beaucoup du “coach”, de San Siro. Le public nous attend. Mais on n'a pas peur, on est l'équipe de France, on a de grands joueurs. On a une équipe pour aller faire quelque chose là-bas. On est prêt physiquement, pour faire un combat. On va aller jouer sérieusement. Il faudra être agressif dans les duels, ne rien lâcher. Quand on joue contre l'Italie, il y a toujours des tensions, on en parle beaucoup entre nous, il y a beaucoup de pression, une grande rivalité entre les deux équipes et les supporteurs. Ce n'est pas facile de faire abstraction de tout cela, en plus le “coach” ne sera pas avec nous, beaucoup de choses vont nous embêter. Les supporteurs vont être fous, excités et vont nous attendre. On va sentir la pression quand on va rentrer sur la pelouse. Cela va nous motiver pour bien entrer dans ce match, mais cela ne va pas nous faire peur. Que redoutez-vous chez les Italiens ? Ils sont très regroupés défensivement, très costauds. Ils sont durs dans les duels et font beaucoup de fautes. Ils ne lâchent rien de la 1re à la 90e minute. Ils ne sont pas faciles à contourner.