Ils étaient vingt-huit vétérinaires des secteurs public et privé, inspecteurs vétérinaires et professeurs d'instituts spécialisés, à avoir pris part à la seconde édition de l'université d'été, organisée à l'initiative de l'association nationale de cette catégorie professionnelle. Trois jours durant, depuis mercredi passé, le séminaire qui s'est déroulé dans un complexe touristique, a été ouvert aux éleveurs et autres professionnels de la santé et de la production animale installés dans la région.La rencontre, qui s'inscrit dans le cadre des activités et du programme d'action annuel de l'association nationale, s'est révélée particulièrement pertinente pour débattre de la situation sanitaire du cheptel national. Outre la “mise à jour” en matière de connaissances scientifiques dans le domaine de la médecine vétérinaire, notamment celles en rapport avec l'amélioration génétique, l'échographie des bovins et ovins, ou l'insémination artificielle, l'ordre du jour du séminaire a brassé des thèmes variés, à l'instar des facteurs de l'amélioration de la productivité et des performances des différentes espèces animales, de la qualité des produits carnés, ou de l'arsenal juridique régissant le commerce et le déplacement du cheptel vif ou abattu. Conjoncture oblige, les participants n'ont pas manqué d'axer le débat sur le mois sacré du Ramadhan et de ses particularités. Ainsi, les vétérinaires se sont déclarés mobilisés en vue d'observer une stricte rigueur en matière de conservation des viandes et des poissons, enjeu d'une demande quasi-démesurément accrue durant ce mois du calendrier musulman. De même, ils appellent, voire interpellent collègues, commerçants et consommateurs, pour redoubler de vigilance quant au volet de l'hygiène et de la qualité de ces denrées hautement sensibles à la contamination et à la biodégradation. M. O. T.