Arrivée du Président de la République au siège de la Cour suprême pour présider l'ouverture de la nouvelle année judiciaire    Le Président de la République préside l'ouverture de la nouvelle année judiciaire    Liban: Josep Borrell réaffirme le soutien de l'UE à la FINUL    La Ligue arabe met en garde contre les intentions de l'entité sioniste d'étendre son agression dans la région    Ghaza : pas assez de nourriture ni d'eau potable    Sonatrach : lancement d'un concours national de recrutement destinés aux universitaires    Tebboune ordonne aux membres du Gouvernement de préparer des plans d'action sectoriels    Lettre ouverte A Monsieur le président de la République    L'Algérie révise partiellement sa politique des subventions des prix du gaz naturel pour les industriels    La Bolivie exprime son soutien au mandat d'arrêt contre Netanyahu et Gallant    Des artistes illustrent les horreurs de Ghaza    Président colombien : « Le génocide à Gaza est un message d'intimidation envers les pays du Sud »    Les joueurs mouillent-ils leurs maillots ?    Ligue 1 Mobilis : la LFP fixe les dates de la 11e journée    Belaili sauve l'EST de la défaite contre Ben Guerdane    Organisation d'une journée d'étude sur l'entrepreneuriat en milieu universitaire    Lettre ouverte A Son Excellence, Monsieur le président de la République    Quarante-cinq lotissements sociaux créés à travers plusieurs commune    Opération de dépistage du diabète    Deux artistes algériens lauréats    Commémoration du 67e anniversaire de la bataille de Hassi-Ghambou dans le Grand erg occidental    Lettre ouverte A Son Excellence, Monsieur le président de la République    APN : le président de la commission des affaires étrangères s'entretient avec le chef de la délégation du Parlement iranien    Athlétisme / 10 km de la Saint-Nicolas : Victoire de l'Algérien Saïd Ameri    Canoë - Kayak et Para-Canoë/Championnats arabes 2024: l'Algérie sacrée championne, devant l'Egypte et la Tunisie    Examens de fin d'année session 2024 : début des inscriptions mardi    Travaux publics: coup d'envoi du 20e SITP avec la participation de 232 exposants    Le président de la République préside une réunion du Conseil des ministres    Rencontre entre les ministres de l'Education nationale et des Sports en prévision du Championnat national scolaire des sports collectifs    Journée d'étude à Alger sur l'entrepreneuriat en milieu universitaire    Foot/Jeux Africains militaires-2024: l'équipe nationale remporte la médaille d'or en battant le Cameroun 1-0    Tunisie: ouverture des Journées Théâtrales de Carthage    Tlemcen: deux artistes d'Algérie et du Pakistan lauréats du concours international de la miniature et de l'enluminure    Nâama: colloque sur "Le rôle des institutions spécialisées dans la promotion de la langue arabe"    Le président de la République préside la cérémonie de prestation de serment de la nouvelle Directrice exécutive du Secrétariat continental du MAEP    L'ANP est intransigeante !    L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    Pôle urbain Ahmed Zabana: Ouverture prochaine d'une classe pour enfants trisomiques    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Un silence inquiétant
Black-out américain sur la disparition des dérigeants irakiens
Publié dans Liberté le 19 - 04 - 2003

Saddam. Ben Laden. Deux hommes. Un même destin. Tous deux déclarés ennemis publics numéro un des Etats-Unis. Après avoir tous deux servi les intérêts des Américains. L'un contre l'Iran et l'autre contre l'Union soviétique. Tous deux se sont mystérieusement volatilisés. Après avoir été en intime relation d'affaires avec des milieux financiers américains proches des Bush, père et fils.
Le doute n'est plus permis ! la “volatilisation” de la quasi-totalité des dirigeants irakiens est une énigme dont les américains savent beaucoup de choses, si ce n'est tout. Non seulement le doute et la profusion de thèses, parfois contradictoires, sont savamment entretenus par des groupes spécialisés dans la communication, voire l'intox et la désinformation, mais en plus, il semble que ces derniers tentent de fourvoyer l'opinion américaine et celle du reste du monde dans des pistes et des thèses presque puériles, comme celle de l'existence de résidences pour les dirigeants et leurs familles, construites sous des résidences ordinaires occupées par de simples citoyens. Mais que s'est-il vraiment passé ? quel est donc ce terrible secret que les Américains veulent à tout prix garder ? où sont passés Saddam, ses deux fils, ses cousins, toute sa famille, ses ministres, ses officiers supérieurs et toutes les familles de ce beau monde ? Des centaines de personnes, tellement connues en Irak qu'elles ne peuvent même pas espérer se fondre dans la foule et vivre dans l'anonymat. L'on sait bien que les Américains craignaient de s'enliser dans le conflit bien avant de s'engager dans la bataille de Bagdad. Leur stratégie de décapiter le régime dès les premières heures du conflit et de susciter un soulèvement populaire contre celui-ci ne s'était pas avérée payante. Ils avaient certainement fini par comprendre que la chute rapide de Bagdad était la seule chose qui puisse leur éviter le bourbier et toutes les conséquences incalculables qui en auraient découlé. Avaient-ils fini par négocier avec Saddam et ses proches pour leur livrer la capitale de l'Irak sans combat, en échange d'un sauf-conduit pour lui, pour les siens et tous ses acolytes ? Cela n'aurait pas été cher payé, sur un plan objectif, bien au contraire. Mais l'opinion américaine “montée” contre les dirigeants irakiens par une campagne médiatique très virulente ne l'aurait certainement pas compris. D'autant plus que certaines informations sur des scandales financiers et militaires, dans lesquels seraient mouillés les deux Bush avec Saddam, commencent à filtrer de la chape de plomb. Tout comme cette histoire de grosses quantités “d'armes de destruction massive” livrées par les Américains à l'Irak pendant la première guerre contre l'Iran. L'on sait aujourd'hui que les Américains, agissant sur information de “fidèles” de Saddam, ont bombardé très intensément et à deux reprises des endroits où il se trouvait, le 20 mars et le 8 avril derniers. Le deuxième bombardement, qui a visé un immeuble dans le quartier El-Mansour, où Saddam se trouvait très certainement, pourrait avoir été fatal pour le président irakien. Mais le M16 (service de renseignements britanniques) affirme que celui-ci s'en est échappé, à bord d'un véhicule blindé, par un tunnel de secours. D'autres sources affirment que les Américains avaient réussi à “retourner” des parents très proches de Saddam contre ce dernier, notamment son neveu le général Maher Sofiane Ettakriti, commandant d'une partie importante de la Garde républicaine. Ceux-ci auraient donné des indications très précises sur le lieu où se réunissaient Saddam, ses fils et ses plus proches collaborateurs. Un bombardement très intense et très ciblé les aurait tous pratiquement désintégrés et ensevelis sous d'importants décombres. Ce qui aurait rendu impossible l'identification des “restes”, à moins de faire appel à des tests d'ADN. Mais il n'y a rien, dans cette éventualité, qui puisse gêner les Américains dans leur volonté de donner cette version des faits. Et de toute façon, si cela était le cas, où seraient donc passés tous les autres responsables et leurs familles ? A moins que, tombés dans l'excès de zèle, les suppôts des Américains n'aient littéralement massacré toutes ces personnes, femmes et enfants compris. Un massacre systématique qui éclabousserait gravement les responsables américains et l'image qu'ils veulent donner de cette guerre. L'on comprendrait alors qu'ils fassent tout pour fausser les pistes et détourner l'attention. Le doigt accusateur qu'ils pointent sur la Syrie laisse un peu songeur. Comment ces centaines de personnes auraient-elles pu, en l'espace d'un jour et d'une nuit, traverser ainsi un pays en guerre, quadrillé de troupes et surveillé par des satellites au mètre carré près. Cette étrange disparition, digne des films de science-fiction, n'est pas sans évoquer celle d'Oussama Ben Laden. Rappelons-nous, en effet, que celui-ci, accompagné de ses femmes, de ses enfants, d'autres membres de sa famille et de son entourage, avait disparu comme par enchantement, malgré une très forte présence militaire américaine, le bouclage des frontières avec le Pakistan, l'encerclement par des troupes afghanes de toutes les ethnies et une surveillance satellitaire accrue. Pourtant, Ben Laden était l'ennemi public n°1 des Américains et la personne la plus recherchée dans le monde. Fait troublant et curieux parallèle avec Saddam, Oussama Ben Laden avait été en affaire avec de puissants groupes financiers américains très proches des deux Bush. Autant dire qu'à défaut de pouvoir les tuer, autant permettre à certains témoins gênants de disparaître dans la nature. Quitte à les y aider un peu !
D. B.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.