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La morgue s'avère exiguë
hôpital de Dellys
Publié dans Liberté le 09 - 09 - 2007

“Nous avons reçu de nombreux morts et des dizaines de blessés dont certains sont dans un état très grave”, rapporte un médecin. Combien sont-ils ? “Nous comptons ici à Dellys 17 morts et plus de 40 blessés, mais d'autres ont été transférés vers les hôpitaux d'Alger”, ajoute notre interlocuteur qui refuse d'en dire plus. Cependant, un responsable des services de sécurité a avancé 30 morts dont 3 civils et 44 blessés. Deux heures plus tard, on avance de sources hospitalières 34 morts dont 3 civils et plus de 71 blessés dont 15 dans un état grave. À l'hôpital de Dellys, la morgue s'est avérée exiguë pour contenir tous les cadavres enroulés dans des couvertures et des draps maculés de sang. Ils seront tout juste déposés dans un parking aménagé en attendant la pénible opération d'identification des corps qui ne va certainement pas être facile pour les parents des victimes compte tenu de l'état de certains corps. Des parents arrivent à l'hôpital pour se renseigner. Des policiers et des membres du personnel médical les accueillent et les rassurent. “Le blessé que vous cherchez est sain et sauf, il se trouve aux urgences”, affirme un infirmier à une dame affolée. Mais la plupart des parents des victimes ne sont pas encore informés et l'on imagine déjà leur douleur une fois qu'ils le seront. Par ailleurs, sur la soixantaine de blessés évacués ici à l'hôpital, une vingtaine d'entre eux ont pu quitter les lieux après avoir reçu les premiers soins, mais d'autres seront retenus. “Ils resteront en observation ou ils seront transférés vers d'autres structures, cela dépendra de la décision des médecins”, affirme un chef infirmier. Les plus graves seront transférés vers l'hôpital de Aïn Naâdja à Alger.
Un officier de la police judiciaire donne l'ordre de ne laisser personne s'approcher des cadavres. Pendant ce temps, les sirènes des ambulances de l'ANP et de la Protection civile continuaient à traverser la ville de Dellys pour se diriger vers Alger. “Ce sont les blessés graves que ne nous pouvons prendre en charge ici”, affirme un chef infirmier qui fait signe à ses collègues de faire appel aux employés des autres services pour les soutenir dans leur tâche. Dans la salle d'opérations, les chirurgiens sont débordés. Ils seront soulagés quelques minutes plus tard après l'arrivée des renforts envoyés par les autres hôpitaux de la périphérie. De nombreux blessés seront amputés, d'autres succomberont à leurs blessures vu leur état.
Un blessé gravement touché par des morceaux de ferraille rendra l'âme avant même son arrivée à la salle d'opérations. Un autre sera sauvé par les médecins qui suggèrent son évacuation sur Alger pour une meilleure prise en charge. Des agents de l'hôpital racontent qu'ils n'ont jamais vu autant de morts et de blessés ici dans leur structure depuis 1990. “Même au temps des GIA, on n'a pas vu ça”, lâche un infirmier.
M. T.


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