Selon l'avis d'un spécialiste algérien, les législatives au Maroc vont consacrer le retour à la norme avec l'arrivée au pouvoir d'un Premier ministre issu des urnes. Et tout porte à croire, notamment après le discours de Sa Majesté Mohammed VI, que ce principe sera consacré, contrairement à l'expérience de 2002. En décidant d'accorder des audiences aux dirigeants des partis politiques, dans la perspective de la désignation du Premier ministre, le roi Mohammed VI dit implicitement que le nouveau Chef du gouvernement doit émaner d'un parti qui a eu la faveur des urnes. L'universitaire algérien, qui a requis l'anonymat, pose le problème en termes de poids du premier ministrable devant le roi qui aura, en dépit de tout cela, l'embarras du choix entre Abbas El-Fassi, le politique, et Ben Frikh Méziane, le technocrate.