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Hattab relance la guerre du leadership au GSPC
Alors que les forces de sécurité resserrent l'étau autour du maquis
Publié dans Liberté le 16 - 09 - 2007

À la dernière recrudescence du terrorisme viennent se greffer de nouvelles donnes après la décision de Hassan Hattab de reprendre les armes et la reconstitution d'un nouveau maquis de l'ex-GIA, pourtant anéanti auparavant. De son côté, l'ANP qui s'est redéployée à travers plusieurs régions du pays, depuis le 5 juillet dernier, a resserré l'étau autour de plusieurs maquis terroristes.
L'ex-“émir” Hassan Hattab qui, pourtant, avait dénoncé les nouvelles méthodes du GSPC, est, selon des sources au fait de la situation sécuritaire, tenté de sortir de sa trêve pour reprendre les attentats. Cette décision, motivée par un prétendu non-respect par les pouvoirs publics des dispositions de la charte, est une nouvelle donne dans la cartographie sécuritaire. Hassan Hattab, qui s'est mis en retrait depuis 2005, va-t-il s'engager dans une guerre de leadership afin de reprendre les rênes du GSPC accaparé par les radicaux qui ont fait allégeance à Al-Qaïda ?
Au même moment, selon des sources locales, une dizaine de jeunes proches de la mouvance islamique ont rejoint ces dernières semaines les maquis de l'ex-GIA, pourtant nettoyés, situés sur l'axe Médéa - Blida. Entre-temps, vendredi 14 septembre, soit avant-hier, une heure avant la rupture du jeûne, une bombe explose devant une cité des fonctionnaires de la police, faisant sur coup 3 morts et 4 blessés à Zemmouri, dans la wilaya de Boumerdès. La veille, jeudi 13 septembre, une bombe artisanale est posée tôt la matinée au marché des fruits et légumes à Chemora, dans la wilaya de Batna ; désamorcée à temps, la mort a été épargnée à une centaine de personnes. Mardi 11 septembre, soit 48 heures avant, un attentat individuel cible le gardien d'agrégats de carrière, toujours à Chemora. Le même jour, un obus est tiré par un lance-roquettes sur une patrouille de la police, heureusement sans faire de victimes, toujours à Batna. Samedi 8 septembre, l'attentat-suicide contre une caserne des gardes-côtes à Dellys, dans la wilaya de Boumerdès, fera une trentaine de morts et une quarantaine de blessés. Outre l'avortement d'un attentat-suicide contre le président Bouteflika qui fera plus de 22 morts et une centaine de blessés quand le kamikaze s'est fait sauter pour éviter d'être capturé vivant.
Depuis l'attentat du 11 avril dernier, qui a ciblé le palais du gouvernement, la subversion tente de se réinstaller dans l'algérois et l'axe Batna-Tébessa à travers de nouvelles formes d'attentats.
Ces recrudescence et concentration d'actes terroristes sont différemment interprétées, qu'on soit membre du gouvernement ou analyste de la situation sécuritaire. Ainsi, pour le chef du gouvernement, qui s'exprimait juste après les attentats de jeudi 6 et samedi 8 septembre, ces actes sont commis par des groupes vivant leurs derniers moments.
Certainement, le premier ministre tire sa conclusion sur la base de la lecture de l'état des effectifs de l'ex-GSPC et de la configuration de ses maquis. Depuis l'attaque qui a ciblé le palais du gouvernement, les attentats médiatiques et à connotation politique se conjuguent aux actions destinées à semer la terreur au sein des populations. Les premiers pour se coller à l'actualité du pays et faire entendre à certaines opinions que les actions subversives répondent à “leurs préoccupations”. Les seconds sont commis pour justement isoler, et par la peur, les populations des services de sécurité. Quand on sait que la seule arme efficace contre le terrorisme reste la police de proximité, en particulier, et le renseignement en général, il y a matière à réfléchir, selon ces mêmes experts qui voient une similitude avec la situation vécue au début de l'année 1994.
Ainsi, pour ces derniers, le terrorisme ne vit pas ses derniers jours, mais il est en train de se redéployer et prendre une nouvelle dimension à laquelle aussi bien les services de sécurité que les politiques, surtout ces derniers, doivent s'adapter.
“L'attentat contre le cortège présidentiel n'est pas une idée de quelqu'un qui tire sa dernière cartouche”, selon ces mêmes sources.
Selon eux, le recours à un kamikaze qui, malgré le choc de son repérage, garde le cap et arrive à se faire exploser, y compris par son parrain resté loin, pour ne pas se prendre vivant, s'il est sans incident sur la suite d'une organisation terroriste pyramidale, il est porteur de plusieurs craintes pour la suite des évènements. L'attentat contre la base des gardes-côtes de Dellys est, selon les mêmes analystes, un autre message politique. Les faits divers sont marqués par la question des harragas avec, d'une part, des jeunes qui sont prêts au suicide que de rester au pays et, d'autre part, des gardes-côtes remplissant le rôle de police maritime. Face à cette nouvelle configuration des groupes terroristes, les services de sécurité se sont déployés sur le terrain et ont multiplié les opérations de ratissage. Depuis que le président avait ordonné en tant que chef suprême des armées d'intensifier la lutte contre le terrorisme, l'ANP n'a pas cessé de porter des coups durs au GSPC dans le centre du pays notamment.
Mohamed Ben Messaoud


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